Cette deuxième partie s'ouvre sur une date, on a une ellipse temporelle de quelques mois entre la première et la deuxième partie. Poursuite et continuité des mêmes thèmes : dessèchement métaphorique. Corruption, toujours l'histoire à l'arrière-plan, essentiellement en point de vue interne, toujours le même projet poétique qui construit le sens du roman. Commence à se rajouter plus nettement l'opposition du système du personnage Tancredi/Paolo : (...)
[...] On émane un plaisir charnel. Stendhal : désir assouvi= perdre l'intérêt de l'amour, tant que le désir n'est pas assouvi : pas de lassitude, l'amour peut continuer. Instant du souvenir d'un plaisir évoqué qui fait le plaisir, anticipation du plaisir : Julien Sorel regardait la maison de la femme qu'il a aimé avant de partir pour Pairs. Avenir qui était devant alors que maintenant c'est le passé qui est devant : nostalgie. P 78 : pêches : métaphore filée sur Angélique, fruits sauvages greffés sous une vieille Souche qui va donner de beaux fruits : fraîcheur de la classe montante face à la noblesse qui décline + Angelica va apparaître. [...]
[...] Immuabilité de sa propre beauté : statue qui parle : allusion au poème de Baudelaire. Les traits physiques vont permettre de définir son caractère, elle arrive triomphant parmi eux. P83 Dalilas d'Esthers Dalila : a fait succomber Sançon , femme fatale. Judith une des concubines de Davine, femme fatale, Esther : héroïne de la Bible : toutes les trois sont des bautés fatales. Le Père Pirrone pense à ça quand il voit Angelica. Opposition Concetta/Angelica (p83 à 88) : Dîner et diverses réactions Sensualité sicilienne au cours du repas, similitude entre la beauté d'Angelica et quelque chose qui attrait du plat lui-même, babdisme : Babel= nom biblique d'une ville Babylone. [...]
[...] Nom du gratin : Angelica, hypotypose, accumulation p 84 : mélange de chair jambon masser orientale : peau : cheveux, chaleur charnelle ; couleur précieuse or bruni : femme précieuse, désir avant le désir summum. Acre charnel quand le couteau déchirait la croûte : style proustien. Femme et la nourriture sont la même chose. Aura sensuelle Angelica (p85). Réaction de Concetta : jalousie rêves d'empoisonnement, elle veut tuer sa rivale, même la violence reste à l'état de rêve, image de la noblesse figé qui dépérit, n'agit pas. Elle remarque la différence d'éducation entre elle et Angelica et espère que Tancredi aussi. P86 : description vulgaire. [...]
[...] La nudité des âmes même horrible n'effraie pas Père Pirrone mais celle du corps, oui, plaquage de la religion, hantise de la chair lui frottait les pieds : cf. pécheresse, image religieuse : ironie sur l'âme sicilienne, superstition qui remplace la religion. P73 : réaction= étages. Concetta demande en mariage Tancredi. P74 : point de vue de Concetta, doublet avec son père. Elle n'a pas de doute, elle est sûre d'être aimée. Totalement figée dans ses convictions tout comme le Prince. Don Fabrizio est cynique car il n'a pas envie de passer de l'état de père à grand-père (45 ans) se sentit vieillir (p73) : il est égoïste. [...]
[...] Ironie arbres n'étaient que trois paysage désertique expliqué par la violence de la chaleur desséchante jaune flambant torrent à sec + personnification : traita la terre comme on traite un être humain. Genius Loci : esprit familier qui veille sur les lieux, immuabilité p68. toute chose ( ) 50 ans : gardien du grêle p69 vous êtes ( ) grande + idée germanique : les gardiens sont toujours des noirs, ils gardent le trésor. Calogero Sedàra : personnage double et contraire du prince. [...]
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