Le Guépard est un roman qui tourne autour de l'aristocratie et de sa décadence à travers le personnage central : le prince Don Fabrizio. Néanmoins, la partie cinq apparaît différente et même décalée par rapport au reste de l'oeuvre, puisque le personnage central y devient le père Pirrone.
Cela permet donc une autre vision de l'aristocratie et de la société. Nous nous demanderons quel est l'intérêt de la partie cinq en montrant tout d'abord qu'elle permet aux lecteurs de "voir" la société, ses évènements et l'aristocratie différemment, puis, nous verrons quel est le reflet paysan des évènements survenus dans les parties précédentes (...)
[...] Dans les autres parties, (sauf la huitième), les scènes étaient vues à travers les yeux du prince (qui est le personnage central). C'est le point de vue interne de celui-ci qui domine. Ici, l'histoire n'est pas présentée par celui-ci car il n'est pas là, mais le point de vue interne y est quand même dominant pour donner accès aux lecteurs à la subjectivité du Père Pirrone. L'intérêt de connaître son point de vue est probablement qu'il n'appartient pas à la même classe sociale. [...]
[...] Cela permet d'avoir un autre regard sur l'aristocratie et sur la classe populaire majoritaire à cette époque en Sicile. Ainsi, les frères Schiro et l'herboriste se plaignent au Père Pirrone du poids de la fiscalité. Le Père Pirrone, en retournant dans sa ville et dans son milieu retrouve sa liberté d'expression et se rend bien compte, que même s'il vit parmi l'aristocratie, il n'en fait néanmoins pas partie et reste issu d'un milieu pauvre Il est donc différents des nobles, ils vivent dans un univers particulier et peut donc les critiquer à sa guise, ils vivent de choses manipulées ils nous semblent peut être si étranges Même s'il parle parfois d'eux d'une façon péjorative, il relativise en disant simplement qu'ils sont différents mais pas méchants. [...]
[...] Finalement, le prince est généreux. Il continue ensuite de les défendre, ces seigneurs ont en autre la pudeur de leurs ennuis Il veut donc dire que même s'ils font partie d'une classe riche dominante, eux aussi ont leurs problèmes, mais ne s'en plaignent pas. Dès le début de cette partie, les similitudes avec les évènements des chapitres précédents sont nombreuses. En effet, l'arrivée du Père Pirrone à San Cono ressemble étrangement à celle de Don Fabrizio à Donnafugata. Cette partie rappelle donc aux lecteurs la deuxième partie. [...]
[...] Dans cette partie aussi les deux amants sont issus de familles en conflits, opposées, ce qui rend leur union compliquée. Le lecteur se rend aussi compte que ce mariage apparaît de plus en plus comme un mariage d'intérêt (il est plusieurs fois question de dot). Il peut ainsi faire le rapprochement avec l'union de Tancredi et Angelica. Les similitudes existant entre ces deux couples ne font que confirmer que les deux mariages de ce roman sont des mariages par intérêt, et que tout est question d'argent. [...]
[...] Cela permet donc une autre vision de l'aristocratie et de la société. Nous nous demanderons quel est l'intérêt de la partie cinq en montrant tout d'abord qu'elle permet aux lecteurs de voir la société, ses évènements et l'aristocratie différemment, puis, nous verrons quel est le reflet paysan des évènements survenus dans les parties précédentes. Cette partie donne aux lecteurs différentes informations sur l'enfance du Père Pirrone, ce qui leur permet de connaître une partie de son passé (jusque là inconnu), alors qu'il est, au début, un personnage auquel le lecteur ne porte pas forcément un grand intérêt. [...]
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