En premier lieu, on voit vite que le thème le plus apparent du poème est lié à la nature. Le titre lui-même, L'Automne, annonce explicitement une saison. De plus, le champ lexical de la nature est très fourni, et ce dans presque toutes les strophes : "bois", "verdure" (v. 1), "feuillages", "gazons" (v. 2), "nature" (v.3), "soleil" (v. 7), "bois" (v. 8), "automne", "nature" (v. 9) en sont quelques exemples. Cette nature est évoquée sous différentes formes : végétaux, lumière, saison, topographie... On a donc l'impression que c'est de la Nature toute entière que Lamartine veut parler (...)
[...] Nous allons donc analyser tout d'abord la façon très subjective dont l'auteur décrit la nature : par l'omniprésence du thème, mais aussi par l'association de la nature aux émotions et enfin par le choix de cette saison en particulier. En premier lieu, on voit vite que le thème le plus apparent du poème est lié à la nature. Le titre lui-même, L'Automne annonce explicitement une saison. De plus, le champ lexical de la nature est très fourni, et ce dans presque toutes les strophes : bois verdure (v. feuillages gazons (v. nature (v. [...]
[...] en sont quelques exemples. Cette nature est évoquée sous différentes formes : végétaux, lumière, saison, topographie On a donc l'impression que c'est de la Nature tout entière que Lamartine veut parler. De plus, elle éveille aussi différents sens. La vue tout d'abord, avec l'évocation de couleurs comme jaunissants (v. ou pâlissant (v. ou encore avec le champ lexical de la vue : regards et revoir (v. lumière (v. L'odorat est également présent avec la référence à L'air ( ) parfumé (v. [...]
[...] C'est donc bien une parfaite élégie que nous offre Alphonse de Lamartine, une élégie ou le moi du poète et l'évocation des sentiments intimes sont au premier plan. L'Automne par sa description contemplative de la nature et par sa façon de placer le poète en parfaite adéquation avec cette nature, est un poète parfaitement représentatif du lyrisme en poésie, en particulier sous sa forme élégiaque. La souffrance du poète, souffrance qui semble aller jusqu'à la mort, réelle ou figurée, s'exprime parfaitement dans la saison choisie pour l'évoquer. [...]
[...] La personnification de la nature, donc nous avons déjà parlé, renforce ce sentiment de proximité. Le Salut anaphorique des vers 1 et 3 participe aussi à la construction de cette personnification : grâce à cette apostrophe, le poète parle à la nature et en fait donc un être d'intelligence. On voit donc très nettement la communication entre nature et homme. Enfin, ces sentiments communs sont ceux du deuil (v. et de la souffrance, à la fois déplorés et célébrés. Le champ lexical de la mort court tout au long du poème : deuil (v. [...]
[...] En effet, l'auteur n'hésite pas à personnifier la nature, notamment aux vers 10 et 11 : A ses regards voilés je trouve plus d'attraits / C'est l'adieu d'un ami, c'est le dernier sourire La nature est ici dotée de regards elle peut dire adieu et sourire autant de traits purement humains qui permettent de lui attribuer des émotions, ici tristesse et amitié. La tristesse se ressent encore par l'évocation de la mort dans le groupe nominal le deuil de la nature (v. ou dans la proposition la nature expire (v. 9). Il ne s'agit donc pas ici de la description objective d'une saison mais d'une description qui fait de la nature une entité particulière, presque une personne. [...]
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