Le XIX° siècle est par excellence celui de la poésie romantique. Nombreux sont les écrivains, à l'image de Victor Hugo, de Charles Baudelaire ou encore d'Aloysius Bertrand à dépeindre leur sentiment dans une mélancolie. C'est dans cette vision de douce mélancolie que s'inscrit l'une des poésies les plus connues de Lamartine, à savoir "Le Vallon". Entre espoir et réalité, enthousiasme et chagrin, c'est tout le mal du siècle que Lamartine décrit ici par sa recherche d'évasion. Ce poème écrit en 1820 et composé de seize quatrains, tiré des Méditations poétiques, nous plonge, à l'aide du registre élégiaque, dans un sentiment d'angoisse face au temps, angoisse que le poète ne parvient à combattre que grâce au réconfort de la nature (...)
[...] Alphonse de Lamartine, Le Vallon Introduction : Le XIX° siècle est par excellence celui de la poésie romantique. Nombreux sont les écrivains, à l'image de Victor Hugo, de Charles Baudelaire ou encore d'Aloysius Bertrand à dépeindre leur sentiment dans une mélancolie. C'est dans cette vision de douce mélancolie que s'inscrit l'une des poésies les plus connues de Lamartine, à savoir Le Vallon. Entre espoir et réalité, enthousiasme et chagrin, c'est tout le mal du siècle que Lamartine décrit ici par sa recherche d'évasion. [...]
[...] On retrouve ce murmure de l'eau grâce aux assonances et aux allitérations qui permettent d'adoucir les sonorités (présence de spirales chuintantes). En somme la nature a réussi a rasséréné l'auteur. II) La nature 1. Sa description a. Les éléments constitutifs La scène est composée d'éléments naturels : le vallon, un sentier, des coteaux, du bois et des éléments liquides. On voit qu'il y a un lien entre ces éléments dans la couleur de ceux-ci : des couleurs à dominantes sombre. [...]
[...] Insister sur l'harmonie entre le rythme et les sonorités avec l'harmonie entre la nature et le poète d. Remarquer que la description du paysage par petite touche rappelle la méthode des impressionnistes Conclusion : Dans la suite et fin du poème après l'endormissement, le poète trouve une porte ouverte vers l'espoir. En effet la nature devient un intermédiaire entre lui et Dieu (la divinité est un autre élément récurrent du romantisme). La fin sombre dans une signification symbolique : un glissement vers la foi. [...]
[...] Le poète parvient à trouver asile dans ce décors dans lequel, bercé par le rythme doux de l'eau (et donc binaire) il trouve le sommeil apaisant (peut-être la mort Un univers harmonieux La nature est un véritable refuge pour le poète : le poème suggère un accord parfait entre le poète et la nature. En effet notons que le glissement qui s'opère entre le sens moral et psychologique (il compare son âme à la nature v. 13) l'apaise progressivement. Pourtant le chiasme v insiste sur l'impossibilité de revenir en arrière. C'est finalement un glissement vers la mort qui attend le poète qui sombre ainsi dans un profond sommeil. III) Eléments de troisième partie possible, ou à rajouter en conclusion a. Insister sur le côté lyrique du poème b. [...]
[...] Un paysage fluide Il s'agit donc d'un paysage très fluide, au contour flou. Il y a de nombreuses références aux ruisseaux grâce à l'abondance d'allitérations liquides (v15/17) qui soulignent la fluidité du décor. Le rythme binaire suggère lui le côté sinueux du paysage, les méandres de la vallée. Le paysage se caractérise également par une certaine mollesse : il n'y a pas de paysage escarpé, mais plutôt des courbes, des bosses qui se retrouvent dans les nasales. Ce décor est donc particulièrement apaisant grâce au jeu de clair obscur que suggère le bois épais. [...]
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