La première strophe est une question oratoire/ rhétorique et métaphysique où nous distinguons une métaphore filée aquatique et maritime : « rivage », « océan », « ancre ». C'est également une métaphore didactique car il y a utilisation du « nous ». De plus, le mouvement « pousser », « emporter » et le mouvement irrémédiable « sans retour » est en opposition avec l'arrêt sous la forme métaphorique « jeter l'ancre » (...)
[...] De plus, il y a une description de l'atmosphère avec l'imparfait, cela montre qu'il s'agit bien du passer. Le champ lexical du calme et de l'harmonie apporte au poème une certaine sérénité. Mais l'adverbe de temps tout à coup casse ce silence et cette harmonie. L'interruption se fait par le champ lexical du son accent mot échos et voix Discours en style direct La présence des guillemets montre qu'il y a rupture de la narration par le discours en style direct ainsi qu'une rupture de l'organisation des strophes. [...]
[...] Enfin, nous verrons comment Lamartine renouvelle les thèmes du romantisme. Une poésie apologue la première strophe La première strophe est une question oratoire/ rhétorique et métaphysique où nous distinguons une métaphore filée aquatique et maritime : rivage océan ancre C'est également une métaphore didactique car il y a utilisation du nous De plus, le mouvement pousser emporter et le mouvement irrémédiable sans retour est en opposition avec l'arrêt sous la forme métaphorique jeter l'ancre Tout comme l'antithèse nuit éternelle opposé à un seul jour L'Homme n'est donc pas libre face au temps. [...]
[...] Un travail particulier est fait sur le rythme grâce à l'enjambement. Il y a donc une impuissance de l'homme face au temps. Conclusion : Dans Le lac, Lamartine renouvelle le thème du «Carpe Diem avec une poésie que l'on peut considérer comme un apologue. Le thème du souvenir amoureux, lié à la nature, permet, à travers la personnification, l'interpénétration du monde humain et naturel. La narration, la description et le discours sont les différents procédés d'écritures pour illustrer cette réflexion sur le temps. [...]
[...] Le paysage = l'état d'âme Il y a une idéalisation et une esthétique du grandiose à la troisième strophe. Le poète décrit la violence de la nature : mugissait qui est une hyperbole, jeté et les flans déchirés qui sont des personnifications. C'est donc une transposition de l'état d'âme du poète. L'évocation de la promenade nocturne Le bruis des rameurs est vécu comme une harmonie pleine de douceur et de nostalgie. Ici, il s'agit donc d'une interpénétration entre le monde humain et le monde naturel. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture