Commentaire composé de Littérature niveau Lycée sur la fable de La Fontaine intitulée La mort et le bûcheron.
[...] Il a montré la difficulté de la marche (vers 1 à et l'on comprend que son épuisement physique : effort (v.5) et moral : douleur (v.5) le pousse à s'arrêter : l'allitération en p dans n'en pouvant plus fait écho à l'expression à pas pesants et montre bien que la difficulté est trop intense, et qu'il aspire donc à mourir. ( Le Bûcheron décide alors d'appeler la mort, au vers 13. Il ne l'appelle qu'une seule fois, et elle vient sans tarder (v13). La Fontaine évite tout commentaire, il le réserve pour la moralité. Le vers 13 expose deux actions successives, qui arrivent très vite, sans commentaire. [...]
[...] On aurait alors pu penser que le Bûcheron aurait demander rapidement à la Mort d'en finir avec la vie. Or, il trouve un prétexte, et lui demande simplement de l'aider à porter son bois. ( La moralité se détache du reste du texte parce qu'elle se trouve à la fin, et dans un paragraphe isolé. On a ici une généralisation des propos : il n'est plus question du Bûcheron mais des Hommes en général. Cette généralisation se marque par l'emploi du présent de vérité générale le trépas vient tout guérir (v.17) et de l'infinitif plutôt souffrir que mourir (v.19). [...]
[...] La cabane du Bûcheron, sa : chaumine enfumée (v.4) met aussi en évidence sa pauvreté. Il est vraiment en bas de l'échelle sociale. ( De plus, il n'y a aucune possibilité d'ascension sociale : tableau achevé (v.12) est une métaphore qui renvoie à une condition humaine figée, sans possibilité d'évolution, comme une peinture qu'on ne peut retoucher. ( Aux vers 10-11, on a une accumulation de groupes nominaux : Sa femme, ses enfants, les soldats, les impôts, Le créancier et la corvée En 2 vers sont exposés tous les soucis qui enlèvent tout plaisir au Bûcheron, et donc aux paysans en général : chaque mot évoque une des servitudes qui pèsent sur son existence . [...]
[...] Jean de La Fontaine dénonce nos faiblesse, l'injustice Les Hommes préfèrent souffrir que mourir. ( Annonce du plan : I. La souffrance du bûcheron II. Réflexion I. La souffrance du bûcheron : Souffrance physique: ( L'épuisement physique du Bûcheron est souligné par effort (v.5) ( Enfin au début du vers 5 met en avant le grand âge sous la faix du fagot aussi bien que des ans v.2), le poids des branches, l'effort douloureux, et marque une rupture. ( Le présent de narration actualise au vers 6 le moment où il pose son fagot, et accentue l'effet de rupture annoncé par enfin Cela renforce bien le fait que le Bûcheron a souffert pendant de nombreuses années, et veut désormais cesser sa douleur, en mettant fin à celle-ci : c'est pour cette raison que l'imparfait à valeur durative (v.3-4) est rapidement remplacé par un présent d'actualité dès le vers 6 et ce jusqu'à la fin du texte. [...]
[...] ( L'œuvre de La Fontaine est très importante : 12 livres fables. La Mort et le Bûcheron fait partie du Ier livre, 16ème fable. ( Par rapport à la composition de la fable, La Fontaine accorde une place très importante au récit (qui est extrêmement argumentatif. La moralité n'est là que pour compléter le récit) ( Contexte de la fable : ici, il est question d'un bûcheron vieux, malheureux, qui a beaucoup souffert, qui a travaillé toute sa vie et qui n'aspire qu'à une chose : mourir. [...]
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