- Effets de surprise : l'arrivée de Nemours peu discrète attire toute l'attention, "Il se fit un assez grand bruit", mystère quant à l'identité des deux personnages, ils ne se connaissent pas et sont amenés à danser ensemble par hasard, leur identité n'est dévoilée qu'à la fin.
- Les deux héros : portrait commun, grande beauté, voir les hyperboles, et surtout reconnaissance mutuelle des deux êtres d'exception, nés pour susciter "l'étonnement", un "murmure de louanges" s'élève à leur vue. Au premier regard, Mme de Clèves sait à qui elle a affaire "Elle vit un homme qu'elle crut d'abord ne pouvoir être que M. de Nemours" (...)
[...] -La cour dévoile les mystères de chacun, les identités et percent l'intimité des personnages. Mme de Clèves est "un peu embarassée" quand la dauphine veut lui faire qu'elle a reconnu Nemours, cela sousentend qu'elle s'est déjà intéressé à lui sans le connaître. La princesse perçoit le danger, car la cour attise les passions mais les condamne, et condamne bien plus une femme qu'un homme, car la réputation d'homme à femmes de Nemours est une de ses qualités. -Le chevalier de Guise représente la figure de l'éconduit, il assiste impuissant à la rencontre. [...]
[...] Bienséances et passion semblent s'opposer : le poids des conventions, de l'éducation se fait ressentir, et le lecteur pressent que les deux êtres auront des difficultés à se rejoindre. -Importance des tournures négatives : "ne put s'empêcher de "il était difficle de n'être pas surpris", "ne put qu'admirer" . montrent que les personnages agissent malgré eux, il est impossible d'agir autrrement. La fatalité se dessine ici, et le "présage" de Lorraine concernant le bonheur à venir de Nemours semble parfaitement ironique et cruel. [...]
[...] Et manifeste sa "jalousie" quand il s'adresse à la princesse et lui communique un commentaire qui s'apparente à un reproche "il ne put s'empêcher de lui dire que M. de Nemours était bien heureux de commencer à être connu d'elle par une aventure qui avait quelque chose de galant et d'extraordinaire." "Galant" a une connotataion positive mais aussi négative et sousentend le mot "intrigue". Ces intrigues sont annoncées par l'échange des partenaires après la première danse : le duc choisit la dauphine " princesse d'une beauté parfaite" avec laquelle il a eu une aventure, et qui l'aidera à éveiller la jalousie de la princesse, pire des tourments pour une femme éprise de "tranquillité". [...]
[...] -Effets de surprise : l'arrivée de Nemours peu discrète attire toute l'attention, "Il se fit un assez grand bruit", mystère quant à l'identité des deux personnages, ils ne se connaissent pas et sont amenés à danser ensemble par hasard, leur identité n'est dévoilée qu'à la fin. -Les deux héros : portrait commun, grande beauté, voir les hyperboles, et surtout reconnaissance mutuelle des dux êtres d'exception, nés pour susciter "l'étonnement", un "murmure de louanges" s'élève à leur vue. Au premier regard, Mme de Clèves sait à qui elle a affaire "Elle vit un homme qu'elle crut d'abord ne pouvoir être que M. de Nemours". Le vocabulaire de la surprise est utilisé pour chacun des personnages, la soirée est fastueuse, à l'image des convives. [...]
[...] De même la formule restrictif "il ne put admirer que Mme de Clèves "insiste sur la force du coup de foudre. -Importance des points de vue : La scène est savamment construite par la narratrice : en premier, le point de vue est celui de la princesse, puis du duc, le roi et les reines viennent ensuite. Il y a un écart entre les actes et les paroles de la princesse, qui prétend ne pas avoir reconnu le duc, les points de vue permettent de révéler ces contradictions : Nemours ne feint pas alors que la princesse ne veut pas être découverte. [...]
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