Pierre Ambroise Choderlos de Laclos, né en 1741 et mort en 1803, militaire de carrière, écrit en 1782 Les Liaisons dangereuses.
Ce roman épistolaire présente les machinations de deux aristocrates libertins du XVIIIème siècle, le vicomte de Valmont et la marquise de Merteuil, et montre le tort qu'ils peuvent faire aux personnes de leur entourage (...)
[...] CONCLUSION Récapitulatif : En conclusion, on peut donc dire que le personnage de la marquise est important dans ce roman, par sa fonction de démiurge et son statut original de libertine "féministe". Elle est, grâce à ses nombreuses lettres, un personnage indispensable à la compréhension mais aussi au mystère de cette oeuvre, qui a fait scandale au XIIIème siècle. Ouverture : Incarnée par Glenn Close au cinéma dans "Dangerous liaisons" de Stephen Frears en 1988, le personnage de la marquise prendra encore plus d'ampleur et de réalisme, dénonçant bien les dessous du libertinage au XIIIème, comme le désirait Laclos. SOURCES : - Prépabac de littérature bac 2009, éditions HATIER. [...]
[...] De plus, elle est très présente et influente tout au long du roman. On a l'impression que c'est elle qui "tire les ficelles" de l'histoire : elle pervertit Cécile de Volanges, est à l'origine de la rupture de Valmont et madame de Tourvel, trahit Cécile en faisant de Danceny son amant, et enfin qui finit par provoquer le duel entre ce dernier et Valmont. Une femme calculatrice Admirée de la société, elle joue du "paraître" auprès des autres pour dissimuler sa culpabilité. [...]
[...] INTRODUCTION : Présentation: Pierre Ambroise Choderlos de Laclos, né en 1741 et mort en 1803, militaire de carrière, écrit en 1782 Les Liaisons dangereuses. Ce roman épistolaire présente les machinations de deux aristocrates libertins du XIIIème siècle, le vicomte de Valmont et la marquise de Merteuil, et montre le tort qu'ils peuvent faire aux personnes de leur entourage. Problématique : Nous pouvons nous demander comment apparaît la marquise de Merteuil à travers l'histoire. Annonce du plan : Nous nous attarderons donc d'abord sur sa fonction de démiurge du roman, puis sur son statut de libertine "féministe". [...]
[...] Etant riche, elle connait le monde de l'aristocratie, et est en quête du même pouvoir que les hommes. Elle cherche à avoir une véritable emprise sur eux : elle se sert donc de ses atouts pour choisir ses nombreux amants, tels que le le vicomte de Valmont ou encore Prévan, et pour jouer d'eux. Une fine stratège Tout le long du roman, et plus intensément dans la lettre 81, elle se vante de s'être "faite elle même", d'avoir effectué son apprentissage en la matière sans aucune aide extérieure. [...]
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