Analyse du poème "La Vie Antérieure " (Charles Baudelaire : "Les Fleurs du Mal "). Analyse construite sous la forme d'une étude linéaire (étude séparée de chaque chaque quatrain et tercet).
[...] Les critiques pensent que dans cette vie antérieure le poète aurait eu le pressentiment du péché originel. La vie antérieure n'est en fait qu'un rêve d'un Eden impossible. La vie ultérieure n'est que laideur et torture pour le poète. Nous sommes donc en présence d'un idéal, d'une vision harmonieuse mais éphémère. Conclusion Dans ce poème l'esthétique est très importante tout comme le recours à l'art. Baudelaire allie la somptuosité de la forme à une souffrance inattendue car pour lui la beauté n'est jamais complète elle inclus une idée de malheur. [...]
[...] Dans ce passage nous sommes en présence d'un paysage tropical associant deux éléments habituellement incompatibles: l'eau et le feu, la mer et la lumière puissante. Baudelaire en tant que critique d'art utilise un vocabulaire pictural pour décrire un paysage lumineux et où par conséquent l‘univers des reflets est présent. Seul la grotte basaltique donne une touche d'obscurité à ce tableau. C'est un élément primaire (Antiquité) et tectonique. Baudelaire décrit ici un paysage ouvert sur l'infini de la mer mais structuré par l'architecture des portiques. [...]
[...] La volupté calme est un oxymore chez Baudelaire, la volupté désignant ici la déchirure spirituelle. Le rythme est régulier et apaisant. Au vers 10 fusion apaisée des correspondances, l'« azur et les pluriels qui suivent marque l'infini. Une sensation olfactive est présente, l'odorat est très important chez Baudelaire. Le poète prépare le retournement final par la notion de léger malaise: rafraîchissaient le front le front est le siège de la pensée le rafraîchir permet de se soulager quelque peu d'une pensée pénible. [...]
[...] Ce poème obéit donc au titre de la section dont il fait parti où Spleen et Idéal paraissent indissociables au sein même du bonheur. Pour mieux comprendre ce poème complexe une étude linéaire s'impose. Premier quatrain Baudelaire nous plonge d'emblée dans un décor immense comme le prouvent les adjectifs vaste et grand qui associent grandeur matérielle et spirituelle. Des pluriels étranges comme soleil donnent une impression d ‘éternité et de démultiplication. L'adverbe longtemps l'usage du passé composé et de l'imparfait insiste sur la répétition et la durée si l'action se déroulait dans un temps hors du temps. [...]
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