Le roman traite d'une épidémie de peste qui sans raison apparente se serait déclenchée à Oran, en Algérie. La maladie et ses conséquences vont révéler les individus en faisant éclater les codes moraux et sociaux.
Nous sommes ici à la fin de l'oeuvre, dans la 5ème section de la Vème partie, la fin de l'épidémie a été officialisée par la réouverture des portes de la ville. Rieux contemple, depuis la terrasse de son patient le vieil asthmatique, la ville qui fête le retour à la vie normale. Il médite et fait le bilan de la période qui vient de se terminer (...)
[...] Le sens de l'œuvre et sa raison d'être Rieux est un nouveau type de héros ; un héros que l'on peut désigner comme réaliste. Rieux est un héros seul qui tente quotidiennement de préserver l'unique bien dont dispose vraiment l'homme, sa vie. C'est à lui que revient le rôle de donner un sens à cette œuvre, de porter une leçon de morale et de justifier son écriture. Cet extrait reprend bien la lecture plurielle que l'on peut donner à toute cette œuvre. [...]
[...] LA PESTE / EPILOGUE ANALYSE Albert Camus (1913 1960) publie La Peste en 1947 ; c'est un des plus grands écrivains du 20ième siècle. Sa philosophie s'occupe de l'absurdité de la vie et de l'humanisme. La Peste fait partie du second cycle des œuvres de Camus après le cycle de l'absurde, notamment avec L'Etranger. C'est le cycle de la révolte et de la solidarité (face à l'absurdité du mal). Le thème de l'absurde est cependant encore plus fondamental dans La Peste. Le roman traite d'une épidémie de peste qui sans raison apparentes se serait déclenchée à Oran, en Algérie. [...]
[...] Il médite et fait le bilan de la période qui vient de se terminer. Le dénouement du récit C'est la fin de la peste - Les hommes sont libérés, ils fêtent surtout la fin de leur isolement Cette nuit était celle de la délivrance le désir devenait sans entrave réjouissances officielles - La ville est joyeuse, tout dénote la fête et la joie dans Oran, Toute cette allégresse (joie très vive) répétée plusieurs fois dans ce passage est décrite à travers les perceptions du narrateur : sa vue, son ouïe, son goût Un jeu d'ombre et de lumière : Un noir rougeoiement des places illuminées. [...]
[...] - Le passé permet d'apprendre pour l'avenir, pour Rieux il est important de transmettre la connaissance. Cette volonté se retrouve dans les expressions : pour dire ce qu'on apprend au milieu des fléaux le témoignage de ce qu'il avait fallu accomplir» pour le malheur et l'enseignement des hommes L'opposition entre il savait et ignorait dans il savait ce que cette foule en joie ignorait montre que Rieux possède désormais la connaissance, que ce fléau lui a appris quelque chose. Cf au dessus : Rieux est lucide sur la futilité des actions humaines : L'enseignement est lié au malheur et non au bonheur dans la phrase pour le malheur et l'enseignement des hommes La bonheur n'apprend pas à l'homme ce qu'il est, c'est le malheur qui est fécond. [...]
[...] Plusieurs expressions montrent la lutte incessante et les difficultés inhérentes à la nature humaine : accomplir encore malgré les déchirements personnels s'efforce Rieux fait un éloge à tous les hommes qui refusent d'admettre les fléaux cette phrase convient à tous les personnages clé du roman, puisqu'ils ont tous rejoint les équipes sanitaires d'une façon ou d'une autre. Pour Rieux comme pour Camus, il ne s'agit pas de chercher à transformer ni le monde, ni les hommes, mais de les aider à vivre le mieux possible. [...]
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