La Fontaine, "Le vieux Chat et la jeune Souris" : commentaire

Résumé du document

Cependant, ces techniques ne sont pas utilisées par hasard : grâce à ses procédés narratifs, l'auteur souhaite peindre deux stéréotypes précis, la jeunesse et la vieillesse (...)

Extraits

[...] L'auteur utilise par la suite des procédés comiques de situation à travers un récit. La souris attrapée par le chat le supplie d'être libérée, et use de sa malice : Une noix me rend toute ronde. À présent je suis maigre ; attendez quelques temps ; Réservez ce repas messieurs vos Enfants. [ ] Mes Enfants trouveront assez d'autres repas.» Une sorte de faux-dialogue se forme : chacun des deux personnages crée un monologue. La souris plaide sa cause tandis que le Chat veut démontrer sa puissance et sa virulence : Tu gagnerais autant de parler à des sourds La fable utilise divers procédés techniques de narration lui donnant une structure fluide et lui conférant une compréhension plus aisé et plus marquante, et ce dans un décor satirique. [...]

[...] Ce n'est pas sans rappelé le Vieux Chat et la Jeune Souris extrait de Livre XII que nous allons étudier dans les lignes qui suit. Par ses attributs facilement assimilables, cette fable se singularise par une argumentation indirecte fructueuse propre à un apologue conjoint à un récit alerte. À quoi tient le pouvoir des fables ? Nous tenterons dans un premier temps, de démontrer les vertus récréatives de cette fable à travers un récit puis d'en déceler les facultés didactiques grâce à une morale. [...]

[...] La vieillesse est impitoyable L'auteur souhaite convaincre à l'aide de la morale, pour conclure la fable, et solliciter son raisonnement intellectuel dans un précepte neutre sans délibération. Conclusion : Pour conclure, comme nous l'avons constaté dans le vieux Chat et la jeune Souris nous pouvons dire que les fables possèdent deux attentes : plaire et instruire. D'emblée par un récit, l'auteur persuade le lecteur par un cadre captivant, puis délivre une morale afin de convaincre, mais laisse le libre-arbitre au lecteur, à l'instar de la fable étudiée. Ce double-objectif est d'autant plus frappant : et c'est en là que réside, le pouvoir des fables. [...]