Cette fable de La Fontaine met en relief l'importance du naturel, ou bien de la nature dans le monde, de même quand le naturel s'oppose au merveilleux. Très souvent, le locuteur relève une idée qui explique une relation naturelle, ou donne une explication basée sur un ...
[...] Ces éléments font partie de l'intérêt au naturel du Classicisme. Même si le locuteur parle du merveilleux, ce qui est bien naturel dans le contexte du poème, c'est la Nature qui règne, et c'est cet élément qui rend plus forte la vraisemblance de la fable. Bien sûr La Fontaine a employé d'autres éléments stylistiques dans cette fable (le soleil, le mont etc. qui parlent, par exemple), mais le thème qui revient est celui du naturel, et le fait qu'on ne peut pas s'y échapper. [...]
[...] La même relation se présente entre le vent et le nuage, car le vent peut chasser le nuage à son plaisir. Le vent, quant à lui, peut être arrêté par le mont, qui peut à son tour être percé par un rat. Tous ces échanges se présentent par rapport à la relation naturelle des éléments. Avec ces images d'un phénomène naturel plus fort qu'un autre, le locuteur emploie une amplification des comparatifs qui se termine avec un superlatif qui indique le personnage le plus puissant—le rat. [...]
[...] Ainsi, il explique les actions du Bramin par rapport à ce qui lui est naturel, c'est-à-dire, c'est une pensée très commune parmi les Bramins, et il n'y a rien d'extraordinaire quand il ramasse la souris tombée. Quelques vers plus tard, le locuteur explique l'attitude du Bramin vers l'âme, ce dernier pensant que l'âme peut se transférer entre des bêtes diverses, d'après ce qui plaît au Sort. Selon cette attitude, ce qui arrive à la souris (le fait qu'elle est métamorphosée en fille) fait bien partie du naturel. Il est vraiment un mélange du merveilleux et du naturel, ce qui annonce la fin de la fable (on y reviendra). [...]
[...] Et ainsi de suite, jusqu'au soleil. Le locuteur reprend le thème du naturel au milieu de la fable : On tient toujours du lieu dont on vient. Cette Fable/ Prouve assez bien ce point C'est-à-dire qu'on est toujours tiré par ce qui lui est naturel (il est naturel, par exemple, qu'une souris veut épouser un rat). Et à la fin, le locuteur montre que rien ne peut surmonter le naturel, même le merveilleux (déjà présenté chez la souris/fille qui voulait se marier à un rat.) Le point du texte se présente dans les deux derniers vers : Parlez au diable, employez la magie, Vous ne détournerez nul être de sa fin. [...]
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