Nous allons étudier une fable de Jean de Lafontaine, « Le Pouvoir des Fables », extrait 4 du livre 8. Cette fable date de 1678 et a été écrite dans un contexte de guerre éventuelle. La Fontaine envoie cette fable à l'ambassadeur M. De Barillon, premier intervenant dans ce conflit. Dans cette fable, comme pour beaucoup d'autres, il s'engage fermement et fait un constat réel de la situation sociale de l'époque. La Fontaine se sert ainsi de son rôle de fabuliste et de ses protecteurs Mme de la sablière, le surintendant des finances du roi, Fouquet, et surtout du roi Louis 14 (...)
[...] Il montre que l'homme reste un enfant et remet ainsi en cause la sagesse (avec surtout la dévalorisation du peuple Athénien). En conclusion, La Fontaine veut nous prouver que l'homme a sans cesse besoin d'être distrait, que le divertissement est nécessaire à condition qu'il ne soit pas malfaisant, sans morale. La fable a donc deux vertus strictement opposées. L'apologue est ainsi un moyen plus efficace que le discours pour faire passer des idées mais sans morale, il peut être très mal utilisé. [...]
[...] Ce peuple, qui représente pourtant la sagesse, se désintéresse. D'autre part l'orateur se sert de la violence au vers 8 qui savent exciter les âmes les plus lentes cette rhétorique n'est pas adaptée à une république. Efficacité de la fable Dans le prolongement de notre étude nous constatons, à partir du vers 15, un changement total de stratégie, l'orateur va avoir recours à l'apologue. Il va rendre ainsi le récit plus plaisant avec tout d'abord une intervention de Cérès, déesse de la moisson, en ce sens, il donne un aspect mythologique au discours. [...]
[...] La problématique que nous allons aborder est la suivante : comment fait-il l'éloge de la fable ? Dans le but de répondre à cette problématique nous allons voir dans un premier temps la rhétorique inefficace de la fable, dans un second temps l'efficacité de fable et en troisième lieu la complexité de celle-ci. Une rhétorique inefficace. Pour débuter cette étude nous constatons que La Fontaine mette en place une situation grave, d'urgence, qui justifie l'intervention d'un orateur. Ce dernier, dans la précipitation, va s'adresser à l'assemblée avec un discours reposant sur l'art de rhétorique (l'art de bien parler). [...]
[...] LE POUVOIR DES FABLES Nous allons étudier une fable de Jean de Lafontaine, Le Pouvoir des Fables extrait 4 du livre 8. Cette fable date de 1678 et a été écrite dans un contexte de guerre éventuelle. La Fontaine envoie cette fable à l'ambassadeur M. De Barillon, premier intervenant dans ce conflit. Dans cette fable, comme pour beaucoup d'autres, il s'engage fermement et fait un constat réel de la situation sociale de l'époque. La Fontaine se sert ainsi de son rôle de fabuliste et de ses protecteurs Mme de la sablière, le surintendant des finances du roi, Fouquet, et surtout du roi Louis 14, lui- même, pour se défendre de ses détracteurs. [...]
[...] D'autre part il va se servir de l'allégorie animale en donnant un caractère humain à l'anguille (représentant l'eau) et à l'hirondelle (représentant l'air). Nous constatons donc la présence de 3 éléments naturels. Pour rendre le discours encore plus passionnant, il fait débuter l'action {in médias res}, le lecteur se retrouve ainsi directement plongé dans l'histoire. Le début in médias res} se voit complété par le présent de narration mettant en valeur les péripéties ainsi que d'une variété de discours directs, indirects libres mais aussi d'une fluidité dans les vers puisqu'il y a des enjambements faisait voyage un jour > avec l'anguille et l'hirondelle L'orateur, voyant sa technique faire effet, ramène la violence en donnant une colère fictive à Cérès lui seul entre les Grecs il néglige l'effet Il arrive ainsi à faire réagir l'assemblée, il cherche à faire naître la culpabilité mais il arrive dans l'excès puisque la Grèce, à cette époque, était une très grande nation. [...]
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