Commentaire composé du "Pouvoir des fables" de Jean de La Fontaine, entièrement rédigé et complet. Cette fable démontre l'efficacité de l'apologue ainsi que sa portée universelle tout en développant ses caractéristiques. Document utile pour un devoir en classe ou encore pour les révisions du bac.
[...] Commentaire littéraire de la fable de La Fontaine intitulée pouvoir des fables” Les fables ont toujours été un moyen efficace pour faire passer un message, comme le disent bon nombre de fabulistes. Mais c'est véritablement une fable de Jean de La Fontaine qui nous le démontrera le mieux en opposant les outils classiques de la rhétorique à la force vive de l'apologue qui magnifie le discours de l'orateur. Cette fable en question, tirée de son recueil Fables, nous expose clairement comme son nom l'indique, Le pouvoir des fables Pouvoir exercé sur nous, récepteurs qui ne faisons que subir ce pouvoir, sans jamais avoir la possibilité de le contrôler. [...]
[...] Une efficacité qui ne peut se mesurer en fonction de l'âge ou d'autres critères. En effet, il ne cherche pas à forcer les coeurs, mais plutôt à les amener lentement au chemin de la réflexion tout en essayant de nous faire atteindre, non pas la surface, mais la profondeur du discours. Ainsi, dans "Le pâtre et le lion" La Fontaine dira: "Une morale nue apporte de l'ennui : le conte fait passer le précepte avec lui." Telle est la citation qui puisse le mieux résumer ce récit. [...]
[...] Dans une autre mesure, ce récit est également attrayant de part sa vivacité et son dynamisme. En effet, ceci est démontré par l'opposition très forte existante entre l'orateur et le peuple. D'un côté, on remarque un orateur virulent, observé par le champ lexical de la violence avec les termes : forcer l.4, fortement l.5, figures violentes l.7, exciter les âmes l.8, ainsi que par l'accumulation à la ligne 9 : Il fit parler les morts, il tonna, dit ce qu'il put Et d'un autre côté, on observe un peuple insensible et passif : personnes ne s'émut l.10, ne daignait l'écouter l.10, tous regardais ailleurs l.13, point à ses paroles l.14. [...]
[...] Il est également nécessaire de souligner le côté plaisant de la fable. D'une part, avec la présence de rimes embrassées qui donnent une certaine harmonie au récit. Mais aussi par l'utilisation d'une mise en abîme, par Jean de La Fontaine, en introduisant une fable (celle de Cérès et de ses compagnons) dans la fable qu'il écrit lui-même : ainsi, on a l'impression d'être plongé dans l'histoire sans s'en rendre compte, tout en rêvant et en s'évadant. Nous voyons donc que la fable est attrayante et attractive sur plusieurs points. [...]
[...] De même, l'efficacité de l'apologue est présentée comme incontestable. En raison de l'utilisation du de généralisation et du présent de vérité générale par l'auteur Nous sommes tous d'Athènes en ce point l.32), soulignant le fait que l'apologue, non seulement efficace dans l'Antiquité l'est aussi de nos jours, et qu'il ne s'applique non pas à une partie mais à la totalité de l'humanité sans exception, de tout âge et de tous horizons. De même, l'auteur exprime lui-même sa faiblesse : Si peau d'âne m'était conté, / J'y prendrais un plaisir extrême Dans cette même optique, l'antithèse vieux [ ] enfant l montre l'universalité de l'apologue et sa portée intergénérationnelle. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture