Fable vient du grec apologue, en vue d'une morale. Mais La Fontaine retient surtout l'aspect récit. Le but est d'instruire et de plaire. Apparaît une réflexion philosophique à partir de 1678.
Les obsèques de la Lionne figurent dans le deuxième recueil des Fables de La Fontaine paru en 1678. La question centrale est l'image que La Fontaine donne de la vie à la cour (...)
[...] Aux vers et 13 les rimes vont par trois pour rompre la monotonie du texte, ce qui donne l'illusion d'un texte en prose. Le rythme est souple avec les enjambements, les contre-enjambements, pour mettre en relief certains éléments du récit, de la vie, et de la rapidité. II) L'image de la cour et du roi : la satire. Le vocabulaire des animaux et des hommes. L'on retrouve le vocabulaire des animaux et des hommes. Il y dès le vers une personnification. [...]
[...] Sa province (vers est les sujets qui habitent son territoire. Ses prévôts (vers sont l'équivalent de gendarmes qui appartiennent à la société de l'ancien régime. On s'approche de la réalité. Cérémonie (vers la compagnie (vers 9). Mais le mot contre nous fait revenir aux animaux. Il y a un trait humoristique au vers 14, puis un retour à l'animalité au vers 16 avec rugir et patois et à la société humaine messieurs les courtisans Tout le texte mêle le vocabulaire des hommes et des animaux. [...]
[...] L'animal devient comparaison. Le caméléon symbolise l'attitude, l'état d'esprit du peuple, ce peuple étant toujours d'accord avec le maître. Le singe symbolise la folie, la bêtise. C'est une satire très virulente de la cour de France. Les vers 19 et 20 définissent les courtisans. Pour l'être, il faut paraitre. C'est la définition même de l'hypocrisie. C'est un autre monde. La digression est importante : elle donne le ton de la satire de la fable et prépare le dénouement. Le dénouement et la moralité. [...]
[...] La fable de La Fontaine critique le roi. C'est une sorte de conseil donné par le narrateur pour réussir à la cour. Conclusion : La Fontaine apporte un enrichissement à la source : tout est fait pour donner au lecteur l'impression d'un récit oral, spontané, improvisé. La satire n'est pas fréquente car les moralistes critiquent habituellement. La Fontaine est précurseur de la critique sociale du XVIIIe siècle. La fable est datée, se réfère explicitement à la cour de Louis XIV. [...]
[...] La question centrale est l'image que La Fontaine donne de la vie à la cour. Les marques de la présence du conteur. La présence du je marque une digression au vers 27. Il s'inclut dans l'histoire, ainsi que son lecteur notre Les questions oratoires sont destinées au lecteur (vers 25). La Fontaine intervient : bref je n'en dirai pas plus Il est familier : un tel jour en tel lieu (vers il va à l'essentiel. La présence du narrateur se manifeste par des marques d'oralité. [...]
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