A côté de la parabole des textes saints, la fable est la première forme que prend l' apologue. Elle passe pour avoir été inventée par le grec Esope, au VIe siècle av. J.C. : il nous l'a transmise comme un texte à visée pédagogique, constituée d'un bref récit allégorique mettant en scène des animaux, parfois des hommes, et assorti d'une morale.
C'est La Fontaine qui, au XVII siècle, fournit au genre ses lettres de noblesse. II enrichit les apologues traditionnels pour en faire de petites comédies ou des contes originaux, d'où se dégage une leçon morale ou philosophique (...)
[...] C'est La Fontaine qui, au XVIP siècle, fournit au genre ses lettres de noblesse. II enrichit les apologues traditionnels pour en faire de petites comédies ou des contes originaux, d'ou se dégage une leçon morale ou philosophique. Les Obsèques de la Lionne appartient au second recueil des Fables paru en 1678 et 1679 et est inspirée d'une fable de l'italien Abstemius. Elle est nourrie des observations que La Fontaine a pu faire de la Cour lorsqu'il était chez ses protecteurs Fouquet et la duchesse d'Orléans. [...]
[...] Apologue : Petite fable visant essentiellement a illustré une leçon de morale. Esope (VlFs.-Vf s. av. J.C.) : Fabuliste grec. Fouquet Nicolas (1615-1680) : Vicomte de Vaux, surintendant général des Finances (1653), il employa son immense fortune au mécénat des artistes et des écrivains (Molière, La Fontaine . ) et fit construire le château de Vaux. B. Problématique En quoi cette fable est-elle la critique d'un certain milieu social ? Comment le cerf, dénonce par un flatteur renverse-t-il la situation à son profit ? [...]
[...] 26-27) ; - A partir du vers 44, le Cerf, utilisant une prosopopée, rapporte les propos de la Reine. Celle-ci apparait satisfaite de son sort (v. 46) et comblée puisque devenue une sainte (v. 47). Le discours de la Lionne s'achève sur une coquetterie en forme de pointe (v. 48-49). Le Cerf utilise donne un argument d'autorité pour excuser le fait qu'il n'ait pas compati à la douleur du Lion. Argument d'autorité : II s'appuie sur des citations fournissant la garantie d'autorités incontestées. [...]
[...] Ici, La Fontaine se montre plus impitoyable que Molière, plus amer que La Bruyère. Son génie satirique rejoint celui de Saint-Simon. On remarquera qu'il présente la satire du roi sans trop s'exposer car il sait revenir à la société animale chaque fois que sa hardiesse pourrait paraitre inacceptable. Mon imitation n'est pas un esclavage disait-il. De fait, il a su enrichir le canevas incolore de son prédécesseur, Abstèmes. Molière (1622-1673) : On trouve dans ses comédies un tableau complet de la société contemporaine, aussi bien que chez La Fontaine et La' Bruyère. [...]
[...] Développement des axes de lecture 1. L'attitude du roi Le rapprochement entre le lion et Salomon est ironique puisque ce monarque ne passe pas pour un modèle de justice comme le roi biblique. En effet, c'est un tyran qui convoque ses courtisans et régie les moindres détails (vers 6 a 10). L'hyperbole des vers 12 et 13 prouve qu'il est un roi au chagrin affecte et exagère, a la colère «terrible (v. et qui affiche son arrogance et son mépris a 1'égard du chétif hôte des bois (v. [...]
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