Commentaire composé de la fable de La Fontaine "Les obsèques de la Lionne". Ce document de 2000 mots construit autour de deux axes principaux analyse le texte et constitue un outil idéal pour réaliser un devoir ou pour réviser le bac de français.
[...] La Fontine a besoin de s'expliquer, de crier son indignation. Le comportement identique et mimétique des courtisans serviles est souligné par l'emploi de termes collectifs peuple, les gens, mille corps La Fontaine assimile les courtisans à des animaux caméléon il prend la couleur des objets qui l'entour cela dénote l'esprit changeant des courtisans c'est l'emblème de la versatilité et de l'opportunisme. Singe c'est le symbole du théâtre c'est celui qui fait des grimaces c'est l'esprit flatteur. La Fontaine fait donc une satire des courtisans représentés par des animaux symbolique c'est une insulte pour les courtisans. [...]
[...] Nous assistons à un subtil deuxième coup de théâtre, il adopte le discours des courtisans, il est plus rusé que le lion et réussit à faire croire au roi et à sa cour que la lionne lui est apparue octosyllabe qui imite le chuchotement de la confidence à 49 on note une copie de la part du cerf du discours royal, il emploi le champ lexical du sacré les dieux ver 45 champs élyséen saint Champs Élysée= séjours des bien heureux dans la mythologie. Il fait de la reine une sainte et rapporte ces paroles sans s'impliquer. C'est une mise en abîme du discours de la reine (discours dans le discours) le cerf est habile parce qu'il se dit messager de la reine désigné par elle. En jouant la comédie et en imitant le roi, le cerf sauve sa vie. Il est humble, respectueux avec le roi. C'est la lionne qui parle au discours direct. [...]
[...] Esope était un fabuliste grecque et Phèdre un fabuliste latin et s'en est inspiré. Cette fable est tirée du second recueil des fables paru en 1678. C'est la fable XIV tiré du livre 8. Le second recueil est dédicacé à Mme Montespan. Les fables de ce recueil sont plus philosophiques que celles du premier livre. Cette fable 14 est inspirée par abstenus qui est un humaniste de la fin du XVI. Situation : Dans les obsèques de la lionne le fabuliste peint les mœurs hypocrites de la cour et relate la façon dont un lion trop crédule se fait duper par un cerf très habile Un récit plaisant La vivacité narrative Le récit a une forme dynamique. [...]
[...] La Fontaine a réussi, il maîtrise l'art du conte et donne l'impression d'un récit improvisé nous avons une véritable critique social qui annonce le XVIIIéme siècle. Apologue : un récit avec une visée argumentative. [...]
[...] Le mot antre fait référence au monde animalier car la satire allait trop loin. Vers 14, La Fontaine s'excuse malicieusement d'avoir négligé le monde animal. Certains mots indiquent que le lion est personnifié femme du lion (plutôt femelle)», «nos sacré ongles» et au champs lexical de l'humain ce qui illustre la personnification du lion. Le lion est peu caractérisé en tant qu'animal. le rejet est terrible souligne la cruauté du roi. La fontaine oppose le roi de cette fable au roi Salomon, roi d'Israël dans la bible, réputé pour sa grande sagesse. [...]
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