- Le chien et le loup sont proches au niveau morphologique mais il demeure une certaine opposition.
- Adjectifs qualifiants le loup : "n'avait que la peau sur les os" (maigreur..). Il reste un animal sauvage.
- Adjectifs qualifiants le chien : "Aussi puissant que beau", "gras, poli..." on observe une accumulation de termes mélioratifs. Le chien semble, contrairement au loup, en bonne santé. Il est lui domestiqué.
(...)
- Il manifeste son intérêt par une question au vers 22. + emploi de l'indicatif futur "Que me faudra-t-il faire ?"
- Le chien emploi des euphémismes pour décrire ses obligations : "Presque rien".
- L'enjambement au vers 24 montre également le peu de travail à fournir.
- Le chiasme au vers 25 (Vb infinitif/COI // COI/Vb infinitif) montre le caractère rassurant des journées du chien, régulières et sans surprises... Le chien a donc peu d'efforts à fournir au quotidien : "Tout à la pointe de l'épée"
- Les avantages sont également plus développés que les obligations., l'abondance de nourriture et de privilèges sont exprimés dans les expressions ; "mainte caresse", "Force relief", "toutes les façons" ...
- Avenir envisagé avec enthousiasme : "félicité" "pleurer de tendresse", le loup est rapidement persuadé (...)
[...] Fiche de lecture Résumé de la Fable : Le Loup et le Chien 1. Un Loup n'avait que les os et la peau, Tant les chiens faisaient bonne garde. Ce Loup rencontre un Dogue aussi puissant que beau, Gras, poli, qui s'était fourvoyé par mégarde L'attaquer, le mettre en quartiers, Sire Loup l'eût fait volontiers ; Mais il fallait livrer bataille, Et le Mâtin était de taille A se défendre hardiment Le Loup donc l'aborde humblement, Entre en propos, et lui fait compliment Sur son embonpoint, qu'il admire. [...]
[...] - Presque rien, dit le Chien, donner la chasse aux gens Portants bâtons, et mendiants ; 25. Flatter ceux du logis, à son Maître complaire : Moyennant quoi votre salaire Sera force reliefs de toutes les façons : Os de poulets, os de pigeons, Sans parler de mainte caresse. " 30. Le Loup déjà se forge une félicité Qui le fait pleurer de tendresse. Chemin faisant, il vit le col du Chien pelé. " Qu'est-ce là ? lui dit-il. - Rien. - Quoi ? [...]
[...] II.) Le dialogue met en valeur la force persuasive du chien II.1.) D'habiles tentatives de séduction Jeu sur les temps ; le chien tente de déstabiliser le loup et le séduire Le chien monopolise la parole et fait le blâme des conditions de vie du loup mourir de faim cancres, haires La pauvreté du loup est suggérée par l'accumulation de termes péjoratifs aux vers 16 et 17, accentué par les enjambements, par la rime sémantique entre pauvre diable et misérable ainsi que par l'utilisation de vers court (octosyllabes) Le chien insiste encore sur la pauvreté du loup ; proposition subordonnée relative au vers 18 : dont la condition plus l'hyperbole mourir de faim Mise en valeur des avantages de la domestication : accumulations, intensifs Au vers 19, les négations rien d'assurer points de . mettent en valeur ce dont est privé le loup et de ce que possède le chien. Les impératifs aux vers 15 et 21 quittez suivez-moi incitent le loup à rejoindre le chien et ses meilleures conditions de vie. L'utilisation du futur : Vous aurez . vous ferez bien . montre l'opposition entre les deux conditions de vie différentes des animaux. [...]
[...] " Cela dit, maître Loup s'enfuit, et court encor. Les Fables, Livre I - Plan I.) Une association insolite I.1.) Tout sépare ces deux animaux I.2.) Pourtant le chien et le loup deviennent des compagnons de route II.) Le dialogue met en valeur la force persuasive du chien II.1.) D'habiles tentatives de séduction II.2.) Le loup semble tenté III) Un récit à valeur moralisante III.1.) La prudence du loup a eu raison des pièges du langage III.2.) L'affirmation ferme et définitive de la liberté comme valeur suprême - Analyse de la fable I.) Une association insolite I.1.) Tout sépare ces deux animaux Le chien et le loup sont proche au niveau morphologique mais il demeure une certaine opposition : - Adjectifs qualifiants le loup : n'avait que la peau sur les os (maigreur . [...]
[...] La fontaine à garder sa liberté d'expression face à Louis XIV (liberté et précarité ou confort mais servitude) Conclusion : Cette fable est construite autour d'un dialogue entre le chien et le loup qui apparaît ici sympathique, contrairement à d'autres fables de la fontaine. La morale reste implicite et la Fontaine laisse le lecteur la déduire de lui-même. Le discours du chien ne parvient finalement pas à persuader le loup qui préfère garder sa liberté, seule valeur qui vaut d'être vécue à ses yeux. Au travers de cette fable, La fontaine tente de condamner le comportement du roi et des nobles. [...]
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