1 - Le récit
Il se situe au début des vers 1 à 12 puis vers la fin, aux vers 30, 32 et 41, il encadre donc la fable sinon le dialogue. On le distingue grâce aux verbes de parole dans le dialogue. L'écriture allusive reflète l'expression de la rapidité. Au vers 4 par exemple, nous n'avons pas d'explication quant à l'allusion du chien fourvoyé. L'abondance de verbes 1, 2 et 3 par vers renforce cette idée, par exemple au vers 5. La progression immédiate et logique se devine au vers 41. Concernant les temps verbaux, nous avons de l'imparfait, du passé simple et du présent de narration indispensable à la description de la rencontre (...)
[...] L'animal doit même risquer sa vie pour se nourrir, le chien n'évoque pas sa condition d'animal domestique, il se contente d'une promesse et de flatteries, vers 13 et 14. Le ton reste poli, voire respectueux mais nous notons également l'ironie du chien concernant l'apparence du loup. Le chien se montre persuasif, il prend le loup par les sentiments sachant qu'il a besoin de se nourrir, il va jusqu'à faire rimer la faim vers 18 avec destin vers 21, qui est intensifié par l'expression bien meilleur la condition du chien Le chien commence à parler de sa condition seulement à partir du vers 22, c'est-à-dire, lorsque le loup lui pose la question, que me faudra-t'il faire ? [...]
[...] Les animaux parlent, ils sont affectés d'un titre et capables de sentiments divers. Du fait de cette personnification, nous pouvons dire que La Fontaine s'adresse à l'homme. Le fabuliste met en avant la parole du loup, c'est aussi lui qui tire la leçon de sa propre aventure en refusant tous vos repas Le loup ne renonce pas à sa liberté, seule valeur digne de tous les sacrifices. La morale de cette fable est la suivante, mieux vaut vivre pauvre mais indépendant que dans une cage dorée. [...]
[...] Les fables, La Fontaine Le Loup et le Chien I Texte étudié Un Loup n'avait que les os et la peau, Tant les chiens faisaient bonne garde. Ce Loup rencontre un Dogue aussi puissant que beau, Gras, poli, qui s'était fourvoyé par mégarde. L'attaquer, le mettre en quartiers, Sire Loup l'eût fait volontiers ; Mais il fallait livrer bataille, Et le Mâtin était de taille A se défendre hardiment. Le Loup donc l'aborde humblement, Entre en propos, et lui fait compliment Sur son embonpoint, qu'il admire. [...]
[...] dit le Loup : vous ne courez donc pas Où vous voulez ? - Pas toujours ; mais qu'importe ? - Il importe si bien, que de tous vos repas Je ne veux en aucune sorte, Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor." Cela dit, maître Loup s'enfuit, et court encor. Les Fables, Livre I Lecture analytique Introduction Nous allons étudier une fable de La Fontaine intitulée Le Loup et le Chien Le fabuliste nous enseigne que la vie confortable s'accompagne souvent de compromissions et se révèle donc incompatible avec la liberté. [...]
[...] La progression immédiate et logique se devine au vers 41. Concernant les temps verbaux, nous avons de l'imparfait, du passé simple et du présent de narration indispensable à la description de la rencontre La description et le dialogue Nous sommes en présence de deux animaux antithétiques. Le chien, Gras, poli, qui s'était fourvoyé par mégarde vers 4 et le loup, qui n'avait que les os et la peau Le dialogue est cher à la Fontaine, il permet de rendre vivant le passage. [...]
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