Commentaire composé sur le texte Le Loup et le Chien, extrait des Fables de La Fontaine, et répondant à la problématique : Peut-on classer cette fable dans le genre de l'apologue ? Voici un extrait de ce commentaire : "En premier lieu, le mot apologue vient du grec apologos qui signifie « récit détaillé ». Cette définition a évolué et signifie maintenant « récit à portée moralisatrice ». La fontaine utilise lui-même ce terme à deux reprises dans son oeuvre."
[...] Le loup vit le col du chien pelé ce passé simple montre un élément perturbateur. Il s'enchaîne alors un dialogue à l'intérieur d'un même vers, le vers 33 : le débat contradictoire est rapide. Le chien fait des propos dilatoires, il évite de répondre puis répond d'une autre façon. Le rythme est haché. L'enjambement du vers 34 au vers 35 montre que le chien retarde le plus possible le moment de révéler la vérité. Le loup fait alors une reprise anaphorique de attaché qui est le mot qui l'a le plus choqué. [...]
[...] Le texte étudié est Le Loup et le Chien cette fable est la cinquième du premier livre. Elle se trouve donc dans le bloc des fables dites simples Peut-on classer cette fable dans le genre de l'apologue ? Dans un premier temps nous allons étudier la partie narrative de l'œuvre puis dans un second temps nous nous intéresserons au côté moral de l'extrait. En premier lieu, le mot apologue vient du grec apologos qui signifie récit détaillé Cette définition a évolué et signifie maintenant récit à portée moralisatrice La fontaine utilise lui-même ce terme à deux reprises dans son œuvre. [...]
[...] On peut en déduire que la préférence de La Fontaine va pour celui-ci. L'usage des majuscules dans le titre et la fable montre une correspondance entre les animaux et les humains, les catégories sociales. Le chien représenterai donc un noble de la cour du roi et le loup un noble de province ou un haut bourgeois. Le fait de l'usage de l'article défini le dans le titre pour désigner les deux animaux nous montre qu'ils ne sont pas que de simples animaux mais représentent bien des classes sociales différentes. [...]
[...] Le chien pose une question pour la première fois, mais qu'importe ? ceci montre qu'il ne sait plus comment répondre, cela nous montre une faiblesse. importe est alors repris par anadiplose pour insister. La répétition de vouloir aux vers 39 et 40, avec un changement de temps et de mode : indicatif / conditionnel, car l'hypothèse est réfutée. Le loup refuse alors catégoriquement la proposition du chien. La formule court encor donne une dimension intemporelle. Le schéma narratif traditionnel est respecté avec une situation initiale très détaillée, un élément perturbateur au vers 32 et les trois dernières étapes qui s'enchaînent en quelques vers. [...]
[...] Il généralise la condition du loup par vos pareils Il y a beaucoup de ponctuation ce qui rend le dialogue plus vivant. La situation du loup est un destin, une fatalité avec l'expression dont la condition est de mourir de faim au vers18. Le chien propose au loup de le suivre pour s'assurer un meilleur destin. Le loup parait séduit et demande au chien ce qu'il devra faire. Le chien lui répond Presque rien cette réplique apparaît comme disproportionnée. C'est un euphémisme, car la liste qui le suit est bien remplie. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture