Jean de La Fontaine, "Fables", "Le Lion et le Moucheron" : commentaire

Résumé du document

Au XVIIème siècle apparaît la fameuse querelle opposant les Anciens et les Modernes. La Fontaine a une position nuancée dans cette querelle puisqu'il est à la fois partisan et admirateur d'Esope, donc des Anciens, mais est aussi capable de s'adapter aux Modernes, notamment grâce au mouvement littéraire du classicisme et au désir de plaire lié à ce mouvement.

"Le Lion et le Moucheron", neuvième fable tirée du deuxième livre de Fables de Jean de La Fontaine illustre bien cette opposition Anciens-Modernes. En quoi cette fable reflète-t-elle la période Classique ? (...)

Extraits

[...] La première partie de la morale, représentant la première partie de l'intrigue, insiste donc à la méfiance des personnes de la royauté face aux courtisans les plus bas de l'échelle. B. Ils font ainsi apparaître les défauts humains implicitement. Ainsi, la personnification des animaux permet la critique des êtres humains. Le récit relate la confrontation entre un lion brutal, dédaigneux et un moucheron cruel, susceptible, emporté, et avec, tout les deux, une même arrogance et un comportement agressif. La violence dans le texte, est marquée par la récurrence des verbes d'actions. [...]

[...] Le moucheron est aussi vantard. Sa proclamation tapageuse de sa victoire est soulignée par l'hyperbole partout vers 32 et par la répétition du verbe sonner Violence, susceptibilité, vantardise, sont les défauts du moucheron et du lion dans la fable mais sont en réalité des défauts bien humains que La Fontaine critique. C. La morale. La morale, précédée d'une transition sous forme interrogative qui emploie nous et donc prend le lecteur à parti, résume la critique que le poème fait de la société car l'auteur use d'un raisonnement par induction. [...]

[...] Il compare la puissance du Lion à celle d'un bœuf, ce qui le ridiculise. Le premier moment du combat peut-être observé vers 9 à 14.Alors que le rythme est lent dans ces vers, il est rapide dans les suivants, vers 15 à 18, qui présentent les conséquences qu'on les attaque du moucheron. Des conséquences qui paraissent lourdes, avec la répétition de l'article généralisant on vers 16, et l'hyperbole du vers 17 : alarme universelle Les vers 19 à 25 décrivent la seconde stratégie du moucheron. [...]

[...] La réaction du moucheron est de plus une réelle surprise puisqu'il va jusqu'à fronder le pouvoir royal. Néanmoins, il prend le dessus. Donc, La Fontaine réussit à susciter l'interêt de lecture grâce à une structure de fable inabituelle, avec une entrée dans le récit directe, mais aussi par la ridiculisation des personnages et enfin par leur disproportion physique et psycologique. II. Mais la fable a aussi une intention critique. A. Les animaux sont personnifiés et allégoriques de la race humaine. [...]

[...] Le Lion et le Moucheron, neuvième fable tirée du deuxième livre de Fables de Jean De La Fontaine illustre bien cette opposition Anciens- Modernes. En quoi cette fable reflète elle la période Classique ? Le divertisement et le plaisir que la fable apporte au lecteur seront dabord étudiés pour ensuite aborder l'intension critique du poème. I. La fable apporte plaisir et divertissement au lecteur. A. Par la structure et la progression de la fable. La fable apporte plaisir et divertissement au lecteur. [...]