Poète français du XVIIe siècle, Jean de La Fontaine (1621-1695) consacre sa vie à la poésie. Il prend souvent pour modèle des écrivains grecs ou latins comme Esope ou Phèdre pour écrire des récits mettant en scène des animaux dotés de caractères humains, qui lui permettent d'exprimer une morale. Dans « Les grenouilles qui demandent un roi », il critique les défauts des hommes en les comparant à des grenouilles confrontées à la vie politique (...)
[...] Le texte allie les détails pittoresques qui créent un décor champêtre et renvoient au mode de vie réel des grenouilles (la nature craintive, la grue : marécage eaux à une personnification des animaux et du soliveau qui fonde l'analogie avec les hommes. On remarque l'emploi du discours direct l.30, le champ lexical des sentiments ou des traits de caractères : peureuse sotte tremblant les expressions revoyant à l'humain regarder au visage à l'épaule ou la référence à un système d'organisation politique. Les grenouilles représentent le peuple (termes renvoyant à l'idée d'une collectivité). Ses défauts sont l'insatisfaction permanente (clameurs), la lâcheté (elles s'effraient d'une rien ce qui les rend ridicules. [...]
[...] La première est que les lois ne révèlent du caprice des peuples. La seconde, il ne faut pas désirer le changement de régime car le premier était meilleur (conservatisme). Et la dernière, il faut savoir se contenter de ce qu'on Jupiter recommande la prudence. Contrairement à la plupart des fables politiques de La Fontaine, qui traite de la cour, celle-ci propose une réflexion générale sur les régimes politiques et l'incapacité des hommes à se contenter de ce qu'ils ont. La leçon est pessimiste et conservatrice mais s'exprime dans un récit efficace et distrayant. [...]
[...] Commentaire de texte Jean DE LA FONTAINE : Les grenouilles qui demandent un roi Introduction I. Le rôle du récit : une anecdote distrayante 1. Un récit efficace fondé sur des retournements de situation 2. Un récit fait pour distraire le lecteur II. Le thème : une critique des hommes à travers les animaux 1. La personnification des grenouilles 2. La critique des comportements humains III. Les leçons de la fable 1. La comparaison des différents régimes politiques 2. [...]
[...] Mais il n'est pas respecté car il est trop gentil contrairement à la grue, qui est un monarque tyrannique, violent et arbitraire. L'originalité de Jupiter, est qu'il est un personnage, le monarque des dieux qui tire la leçon. C'est un intermédiaire entre le fabuliste et le lecteur. Image et sagesse et de patience, il a aussi fait preuve d'ironie dans la façon dont il a exaucé les grenouilles. L'exaspération est traduit par la question rhétorique (l.31) et les exclamations (l.30) ainsi que par les termes traduisant le conseil, la leçon. [...]
[...] Dans Les grenouilles qui demandent un roi il critique les défauts des hommes en les comparant à des grenouilles confrontés à la vie politique. On peut donc se demander quelle est la leçon politique que développe cette fable. Ce récit, construit de façon à ne pas ennuyer le lecteur compare les grenouilles aux hommes pour faire ressortir les défauts de ces derniers. Il se termine par un message politique à l'intention du lecteur. On a affaire à un récit court au passé simple et au présent de narration, sans détails superflus, centré sur peu de personnages. [...]
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