Lecture analytique de la fable Les deux Coqs de Jean de La Fontaine. Elle est entièrement rédigée reprenant ainsi tous les thèmes du texte, avec notamment un axe sur le classicisme.
[...] Cela souligne l'ironie du sort. On peut par ailleurs noter la présence du hasard : fortune (v.29), au vers 24 fatal retour qui suggère une certaine fatalité et un retour à la solution de départ. De plus, en associant les mots coup (v.29) et sort (v.31), on est bien dans un coup du sort. Cet ironie du sort est l'inconstance des choses que l'homme oublie quand tout lui sourit. La sentence est d'autre part très rapide (v.22-23). Au vers 22, on a une phrase nominale : Adieu les amours et la gloire et au vers 23 une métonymie tout cet orgueil Ce n'est plus le personnage qui périt, mais son orgueil. [...]
[...] Il y a aussi présence des dieux (v.5). Lieux - > Troie le Xanthe (v.5) Circonstances - > guerre allumée (v.2) L'origine de la guerre est l'amour comme l signale l'apostrophe : Amour (v.3). Le mythe de la Guerre de Troie est dégradé par le choix du titre. C'est en effet une fable animalière, dont les acteurs principaux sont les deux coqs. L'apparition de la poule exprimée de façon assez élogieuse et ironique Hélène au beau plumage (v.9) suggère une certaine trivialité. [...]
[...] La Fontaine nous montre bien la vision tragique du destin des hommes. Pour conclure, nous avons vu que dans cette fable, La Fontaine parodiait un épisode de la mythologie grecque et qu'il transformait l'épopée antique en une vulgaire querelle de poulailler. Derrière le burlesque, cette fable nous propose une morale sombre : personne, y compris les puissants de ce monde, ne sont à l'abri d'aucun renversement de situation. La fortune frappe d'une manière aléatoire. Rien n'est définitivement acquis. [...]
[...] Tout d'abord, la fable est un apologue récit détaillé dont le but est de transmettre une leçon). Le texte peut être découpé en 2 parties : du vers 1 au vers 28, il y a l'histoire qui aide à la construction de l'apologue. De cette histoire, au passé simple, on peut dégager 3 actions principales : Longtemps entre nos coqs le combat se maintint Il aiguisait son bec, battait l'air et ses flancs (v.16), Tout cet orgueil périt sous l'ongle du vautour (v.23). [...]
[...] On a alors un vainqueur et un vaincu Fut le prix du vainqueur. Le vaincu disparut (v.10). Par ailleurs, la guerre est présentée avec une certaine froideur, ce qui va un peu à l'encontre du registre épique. Tout est explicatif. On peut notamment relever [les deux points] avec une insistance sur la cause de la guerre c'est de toi (v.3). De plus, plutôt que d'insister sur les valeurs guerrières, La Fontaine va insister sur la rudesse des combats : le Xanthe teint (v.5) nous offre une image sanglante. [...]
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