Les deux textes que nous allons étudier s'inscrivent dans une séquence consacrée à l'argumentation, à travers l'apologue. Ici, nous observons deux fables de Jean de la Fontaine, fabuliste français ayant vécu de 1621 à 1695. On peut observer que les deux fables que nous étudions sont publiées dans le même recueil, et à la suite. Nous pouvons imaginer qu'elles revêtent des caractères communs.
Les deux personnages rêvent d'avoir une vie meilleure et de s'enrichir (...)
[...] La Fontaine comprend leur attitude, nous le voyons dans la très longue morale de la première fable qui s'étend sur 13 vers. Cela est un fait rare. La Fontaine de façon étrange y adresse des questions au lecteur (vers 33) pour montrer qu'il comprend quelque peu l'attitude de Perette. Ceci est un exemple d'autorité, l'auteur évoque Racine et Pyrrhus Ce personnage légendaire est mis au même niveau que Perette, la destinée des petits est comparable à celle des grands : c'est donc un exemple d'autorité. [...]
[...] Il souhaite vêtir de jupons sa nièce et sa chambrière. Nos deux personnages sont donc très différents. Si Perette se montre repentante par rapport à son mari, le curé meurt brutalement en état de péché et sa fin est étrange car le curé suit son mort, devenu son seigneur. Remarquez l'orthographe du mot seigneur qui ne prend pas de s majuscule. L'issue de la 2e fable est macabre et grave dans la mesure où le curé n'a pas le temps de se repentir. [...]
[...] Français Commentaire comparé : La Fontaine, Le curé et le mort La Fontaine, La laitière et le pot au lait Introduction Les deux textes que nous allons étudier s'inscrivent dans une séquence consacrée à l'argumentation, à travers l'apologue. Ici, nous observons deux fables de Jean de la Fontaine, fabuliste français ayant vécu de 1621 à 1695. On peut observer que les deux fables que nous étudions sont publiées dans le même recueil, et à la suite. Nous pouvons imaginer qu'elles revêtent des caractères communs. [...]
[...] II/ Des personnages bien différents l'un de l'autre Perette est laitière, vit dans un cadre rustique, et apprécie la vie au naturel. Son portrait est bien esquissé : elle semble prévoyante comme l'attestent les vers 1 et 2 bien posés sur un coussinet Elle est jeune, simple, légère et court vêtue Mais cette femme est malgré tout dépendante : elle va s'excuser auprès de son mari et craint d'être battue (vers 26-27). Mais nous savons que psychologiquement, elle est ambitieuse, rêve d'une vie meilleur et son pot au lait revêt pratiquement un caractère magique. [...]
[...] Le mauvais pas de Perette au vers 22 met très vite fin à sa joie car le pot est brisé et le lait symbole de vie devient alors cause du malheur de Perette et de son humiliation devant son mari évoqué au vers 26-27. Dans Le curé et le mort, l'accident est tout aussi brutal, au vers 30, mais beaucoup plus macabre, puisque le mort entraîne le curé dans sa chute. La fable se termine sur un registre humoristique mais nous devons parler ici d'humour noir. [...]
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