L'originalité de cette fable repose sur l'exploitation d'une structure binaire donnée par le titre : les rapports entre animalité et humanité n'y sont pas d'ordre du symbolique, ou de la substitution, selon le principe de la métaphore, mais de la succession. Deux histoires se succèdent liées par une forte unité sémantique que leur assure la fable médiane. C'est la seule fable du recueil à présenter cette composition. C'est une fable différente par sa longueur et sa structure (...)
[...] II Mise en scène La Fontaine est un vrai dramaturge, il a l'art de conter. Il y a ici une diversification des inspirations. La construction de la syntaxe nominale avec élision du verbe souligne brutalement l'opposition, répétée à deux reprises : Quoi ?moi ?quoi ?ces gens-là !l'on radote je pense, A moi les proposer !hélas !ils font pitié vers 45-46. Il ya une désarticulation du vers, une série de monosyllabiques qui fait cette difficulté à poser les accents. La poésie perd ses caractéristiques notamment l'accentuation proche d'un langage parlé des rustres dont elle prétend se distinguer. [...]
[...] Les partis qui se présentent a la fille sont dans un ordre décroissant. Chaque nouvelle proposition est suivie d'un refus formulé au style direct ou indirect libre comme pour le héron. Cette dégradation est suggérée par le temps qui passe. La répétition de deux histoires à la moralité proche pose le problème de la place de la fable. L'auteur le résout par la médiane qui a un rôle a la fois conclusif et initial et permet de faire l'articulation entre les deux. [...]
[...] I Originalité de la structure Les deux histoires sont conduites sur le même schéma narratif : Le patron narratif Il repose sur l'exploitation des mêmes moyens littéraires pour la description du personnage, de l'objet de sa quête, suivi au style direct ou indirect libre dans la deuxième histoire de ses propos, réaction indignée, puis acceptation finale. L'addition Conte et compte au vers 31,34 à la rime appellent un rapprochement sémantique. Ils ont la même étymologie, la nature du conte est de conter, c'est donc sur le décompte, l'addition que repose le principe de la composition des deux histoires et à l'intérieur on a une sécession d'événements. Le principe de l'addition et de la dégradation Il repose sur plusieurs mets à chaque fois repoussés pour des raisons multiples. [...]
[...] On a aussi une personnification assez discrète les pieds, le cou au lieu des pattes et aussi le fait que le héron parle. Un univers différencié Il ya une difficulté à situer le narrateur. Il est présent des le premier vers avec le je ne sais où Au début du conte il utilise tantôt nous tantôt vous qui marque une mise a distance d'un monde auquel il semble ne pas appartenir écoutez humains vous verrez que chez vous j'ai puisé ces leçons Conclusion Cette une fable différente des autres fables du même recueil de La Fontaine. [...]
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