Jean de La Fontaine sous tous les angles, sa vie, son écriture, ses genres, ... L'explication d'un auteur qui n'a pas su se trouver dans les grands genres mais qui excella dans l'art de manier la fable. Les caractéristiques détaillées d'une fable et son art de persuader sont également abordés.
[...] Par ailleurs la fable a des affinités avec la poésie et l'histoire, elle sert à montrer l'évolution des mœurs. Elle montre de la morale en action. L'enseignement de la fable se résume à prendre les images qui s'y trouvent et à les interpréter, c'est un exercice, il faut déplier le sens et en trouver la science. Ce côté sacré, rigoureux, mythologique va peu à peu aller vers le mondain (accessible à tous), fondé sur l'emblème. Chaque sens est l'alliance d'une image et d'un commentaire moral et érudit. [...]
[...] La fable, La Fontaine la transforme en genre lyrique. Ce qui l'a intéressé dans la fable c'est la marginalité, c'est un genre qu n'est pas emprisonné dans des règles L'apprentissage de la littérature La littérature se met en manuels désormais. Il y a une volonté de mettre au point une stratégie de l'enseignement de la littérature au XVIIème siècle. Il s'agit dans ces manuels de faire découvrir les auteurs de l'Antiquité. C'est surtout à partir de la querelle des Anciens et des Modernes que l'on s'intéresse à la langue française. [...]
[...] La rhétorique, les figures de style ne sont pas convaincantes, mais la force de l'image y arrive. Donc la fable parle mieux que tout discours argumentatif car elle ne s'adresse pas qu'à l'intelligence mais aussi à l'imaginaire. [...]
[...] Au début il ne souci pas vraiment de sa femme (Marie Hévrard), mais entretiendra toujours une relation épistolaire avec elle. Il eut un fils dont il ne s'occupera pas. Il gardera toujours son amitié à Fouquet contrairement à beaucoup quand ce dernier fût révoqué par le roi. Il choisit le genre mineur : la fable. Il sera longtemps considéré comme un amuseur, ce qui est frustrant pour lui car il désire être réellement RECONNU ! Chamfort essayera de changer cette image et de lui rendre ce qui lui est dû. [...]
[...] Il s'essaye à la mythologie avec Adonys. C'est une œuvre bien écrite mais il n'y a rien qui le démarque. La Fontaine n'est donc pas fait pour les grands genres. Il a du mal à terminer un grand travail. Par contre, il sait raconter et Madame de Sévigné ne s'y trompe pas : dès 1656 elle lui découvre ce talent avec L'épitre. Il se trouvera finalement dans les fables, et son succès y sera tel qu'il pourra observer de son vivant 40 rééditions de celles-ci. [...]
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