Entre temps, et malgré l'hostilité de Louis XIV, il est entré à l'Académie Française avec l'appui de son ami Boileau, historiographe du roi.
Les Fables de La Fontaine constituent son oeuvre majeure, dans laquelle il met en scène des êtres humains mais surtout des animaux chargés d'une signification symbolique et qui renvoient à un caractère humain ou à un type social (...)
[...] On remarque aussi la présence de nombreuses marques de jugement de la part de l'auteur (sa peccadille fut jugé un cas pendable). Ainsi la fontaine prend clairement la défense de l'âne d'où la critique de son jugement. A cela s'ajoute, la ponctuation du vers 60, il caractérise l'âne par une douce et innocente proie et emploi de nombreuses antithèses pardonnable offenses petits saints Par ailleurs, l'asyndète rien que la mort n'était capable met en exergue la punition inévitable qui attend l'âne. En outre, le rapport de conséquence entre le discours du roi que le plus . [...]
[...] Il n'obéit à la règle de la cour et confie son crime en toute honnêteté ( Son discours est introduit d'une manière analogue à celle du roi. ( . )Son discours manque de clarté d'où l'absence de connecteurs logiques, il se contente de relater des souvenirs. Il s'accuse seul en faisant allusion à la tentation du diable ( mais aussi en faisant référence au pré de moine. . Il emploie un ton sérieux ce qui accentue son ridicule. A la fin de son discours, la foule cria haro le bouc émissaire est trouvé. [...]
[...] La Fontaine à travers les différents animaux de la fable dénonce la société monarchique de l'époque. Le lion, symbolisant le Roi, s'adresse dans un premier temps au peuple d'un ton familier mes chers amis afin de feindre d'établir un rapport d'égalité. Puis il adopte un ton solennel et dramatique je crois [ courroux D'un coté, l'emploi du pronom je dégage une impression d'autorité, d'un autre coté le pronom nous donne le sentiment que le roi parle au nom de tout le peuple par conséquent il utilise un ton épique. [...]
[...] Il prend la parole après le roi, mais pas pour confesser ses péchés comme on pourrait le croire. Il banalise les actes du roi, et va même jusqu'à les justifier. Qu'il était digne de tous maux »v40. Il ne cesse de faire son éloge ( ) L'anaphore trop v34-v35 ainsi que l'hyperbole (beaucoup de bonheur, insiste sur l'hypocrisie du renard Les vers 36-37 eh bien ! [ d'honneur sont constituées d'une énumération et d'une ponctuation très expressive, ce qui détermine la volonté de défendre le roi. [...]
[...] De surcroît, le dialogue est organisé comme un procès avec des plaidoyers et des réquisitoires d'où l'emploi du champ lexical de la justice coupable La prise de parole des animaux suit une progression hiérarchique (le lion en premier et l'âne en dernier) Chacun d'entre eux, à un caractère bien définie que l'on peut identifié à celui d'un homme. Tout d'abord, Le Roi Lion, symbolise la puissance, l'éloquence, l'intelligence, la férocité. Le renard, courtisant du roi lui est élogieux envers celui flatteur et rusée. Les tigres, les ours font partie eux aussi de la cour et ont une certaine puissance. Le loup est dit savant un loup quelque peu clerc Enfin l'âne naïf et honnête. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture