Dans cette fable, le dialogue entre les deux personnages domine. Ce discours direct permet de dynamiser la fable où beaucoup d'informations sont données sans passer par le biais de longues descriptions. Aussi pour rendre cet apologue plus vif, l'auteur utilise des vers hétérométriques, alexandrins et octosyllabes, qui empêchent le rythme d'être monotone (...)
[...] De même, le regard qu'il porte sur le roseau en dit long sur le mépris qu'il lui porte. En effet, le chêne ne cesse de rabaisser son interlocuteur. Ainsi, la double métaphore du vers 10 : tout vous est Aquillon ; tout me semble Zéphir accentue les différences entre les deux personnages aux yeux du chêne. Cela est souligné par le parallélisme de construction mis en valeur la césure, la coupe à l'hémistiche. Aussi dans le vers 11 a 16, les oppositions entre les deux personnages sont une fois encore rappelées par ce personnage hypocrite qui feint de prendre soin du roseau pour affirmer sa supériorité et souligner la condition misérable, à ses yeux, du roseau. [...]
[...] Par ailleurs, le roseau n'est pas dupe. Il sait parfaitement qu'il doit se méfier du chêne, ce qui est prouvé par son ton ironique des vers 18- 19 : votre compassion[ ]part d'un bon naturel II. Une morale implicite A. Place du fabuliste Dans cette fable, la morale n'apparaît pas de manière explicite. Le fabuliste ne nous propose qu'un récit duquel nous devons extraire une leçon de vie. Cependant, certaines formulations nous montrent qu'il est présent dans son récit pour nous faire comprendre le message qui s'y trouve. [...]
[...] L'Arbre tient bon ; le Roseau plie. Le vent redouble ses efforts, Et fait si bien qu'il déracine Celui de qui la tête au Ciel était voisine Et dont les pieds touchaient à l'Empire des Morts. I. Un texte argumentatif vif. A. Une fable vive, dynamique Dans cette fable, le dialogue entre les deux personnages domine. Ce discours direct permet de dynamiser la fable où beaucoup d'informations sont données sans passer par le biais de longues descriptions. Aussi pour rendre cet apologue plus vif, l'auteur utilise des vers hétérométriques, alexandrins et octosyllabes, qui empêche le rythme d'être monotone. [...]
[...] Commentaire le chêne et le roseau Le Chêne et le Roseau Le Chêne un jour dit au Roseau : "Vous avez bien sujet d'accuser la Nature ; Un Roitelet pour vous est un pesant fardeau. Le moindre vent, qui d'aventure Fait rider la face de l'eau, Vous oblige à baisser la tête : Cependant que mon front, au Caucase pareil, Non content d'arrêter les rayons du soleil, Brave l'effort de la tempête. Tout vous est Aquilon, tout me semble Zéphyr. [...]
[...] Du vers 21 au vers 23, le roseau rappelle la rigidité du chêne qui refuse de se soumettre aux plus forts que lui. Mais cela causera sa fin. Le vent qui est décrit lui aussi de manière hyperbolique afin d'en montrer la puissance et la supériorité face au chêne, vers 25- 27, va d »raciner celui qui ose lui tenir tête. Le roseau qui sait se soumettre, plie mais ne [rompt] pas La morale montre alors que les plus faibles d'entre nous (le roseau) savent, heureusement pour eux, se soumettre aux seigneurs (le chêne). [...]
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