Grand auteur du XVIIème siècle, siècle classique (1621-1695). Connu pour ses fables publiées en trois fois à partir de 1668. Dans son oeuvre, La Fontaine dénonce les travers des hommes souvent grâce à des animaux, parfois grâce à des végétaux : comme dans la fable 22 du livre I : "Le Chêne et le Roseau" (...)
[...] Le chêne symbolise l'orgueil des puissants qui se montrent condescendant. Le roseau lui, correspond plutôt aux petite gens. Une morale implicite est soutenue dans le récit (vers la fin de la fable). Elle apparait avec l'intervention du vent. Moindre vent / Tempête / aquilon / Zéphyr / Orage / Royaume du vent / les vents / vers 26-27. Le vent est une injustice divine. Le chêne est puni de son orgueil. Malgré les apparences, c'est le chêne qui est vaincu. Il faut se méfier des apparences. [...]
[...] Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos ; Mais attendons la fin. "Comme il disait ces mots, Du bout de l'horizon accourt avec furie Le plus terrible des enfants Que le Nord eût portés jusque-là dans ses flancs. L'Arbre tient bon ; le Roseau plie. Le vent redouble ses efforts, Et fait si bien qu'il déracine Celui de qui la tête au Ciel était voisine Et dont les pieds touchaient à l'Empire des Morts. [...]
[...] II) Lecture III) Problématique En quoi ce texte correspond-il à l'esthétisme classique ? Cf. P233 Q IV) Axes Marques du Classicisme. Originalité de la Fontaine Analyse Marques du Classicisme Imitation des Anciens Dans la querelle des Anciens et des Modernes, La Fontaine est du côté des anciens. Il s'inspire du fabuliste latin Esope. Celui-ci à écrit Le Roseau et l'Olivier. L'olivier est remplacé par le chêne et La Fontaine ajoute du dialogue. Il supprime la morale alors qu'Esope en rédige une explicite. [...]
[...] Cette fable est plaisante par le choix des personnages (facile à imaginer) et le récit est vivant par la présence de dialogue. Le Chêne : Il est le premier à prendre la parole. C'est un personnage important. Il occupe la moitié de la fable. On le ressent prétentieux et orgueilleux (vers 7,8). Le registre de langue est soutenu et il utilise le conditionnel (vers 9). Le chêne se met en valeur. Le Roseau : Il est humble et son discours et plus bref. [...]
[...] Peut-être que dans la vie, il est nécessaire de savoir être souple et de s'adapter aux circonstances. La Fontaine reste néanmoins un auteur original. Dans un siècle ou le théâtre prime avec la tragédie, La Fontaine s'intéresse surtout à un genre mineur : la poésie, surtout vers la fable dont Boileau ne parle même pas dans L'art Poétique. Il mélange le type de vers et n'hésite pas à changer les rimes : Vous n'auriez pas tant à souffrir Octosyllabe Votre compassion lui répondit l'arbuste Alexandrin VI) Conclusion On peut en déduire que malgré quelques écart, Le Fontaine est dans son temps, la fable est marqué par le classicisme. [...]
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