- La retraite à Coulommiers (Mme de Clèves s'est retirée à la campagne par crainte de rendre publics ses sentiments pour M. de Nemours : "m'éloigner de la Cour", "je veux éviter les périls", "me retirer de la Cour").
- L'incompréhension de M. de Clèves (qui ne comprend pas pourquoi sa femme, à son âge, veut se retirer, et croit qu'elle cherche à l'éviter : il provoque l'aveu en la pressant de lui répondre) (...)
[...] (Série d'interrogations + j'ai tout ensemble la jalousie d'un mari et celle d'un amant je ne vous en aimerai pas moins Conclusion : Une scène éminemment classique où l'on voit le personnage principal héroïne classique) tenter de maîtriser sa passion au nom des principes de l'honneur et de la religion. Mais aussi une scène-clef qui relance l'action (un noeud dramatique), puisqu'elle précipite le dénouement (jalousie mortelle de M. de Clèves, rupture de la confiance entre M. et Mme de Clèves, à cause de la diffusion de l'aveu, et jalousie bientôt triomphante et pourtant malheureuse de M. [...]
[...] de Nemours). [...]
[...] Et qui est- il, Madame, cet homme heureux qui vous donne cette crainte ? Depuis quand vous plaît-il ? Qu'a-t-il fait pour vous plaire ? Quel chemin a-t-il trouvé pour aller à votre coeur ? Je m'étais consolé en quelque sorte de ne l'avoir pas touché par la pensée qu'il était incapable de l'être. Cependant un autre fait ce que je n'ai pu faire. J'ai tout ensemble la jalousie d'un mari et celle d'un amant ; mais il est impossible d'avoir celle d'un mari après un procédé comme le vôtre. [...]
[...] de Nemours étant un familier de son mari, elle le voit sans cesse à la Cour et doit continuellement le fuir et se surveiller, c'est pourquoi elle refuse de révéler son nom peu après). - Un amour impossible (Mme de Clèves a été élevée dans le respect du mariage et a elle-même accepté M. de Clèves pour époux : faire cet aveu, c'est se condamner à ne jamais pourvoir aimer M. de Nemours situation qui sera encore plus vraie après la mort de son mari, dont elle se sent coupable). [...]
[...] Nous allons étudier un extrait de La Princesse de Clèves Nous verrons dans quelle mesure ce texte témoigne d'une esthétique classique. Pour cela, nous nous porterons dans un premier temps sur le caractère incroyable de cet aveu et dans un deuxième temps sur le caractère pathétique de cette scène. Texte étudié : - Eh bien, Monsieur, lui répondit-elle en se jetant à ses genoux, je vais vous faire un aveu que l'on n'a jamais fait à son mari, mais l'innocence de ma conduite et de mes intentions m'en donne la force. [...]
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