La mort du prince de Clèves est la conséquence directe de l'aveu et de la spirale de la jalousie : cette fin est déterminée par la passion de M. de Clèves. La structure de l'épisode fait alterner récit et dialogue au style direct.
Le récit montre le déchirement moral des deux protagonistes puis les dernières paroles du prince contiennent des reproches sévères. La mort de M. de Clèves sera vécue par la princesse comme un châtiment qui sanctionne cruellement sa conduite (...)
[...] La fatalité La fatalité de l'amour L'enchaînement des hasards qui conduisent aux rencontres amoureuses n'a pas une issue heureuse, mais malheureuse. Le prince et la princesse de Clèves sont des êtres passionnés, ce qui justifie la violence de la passion. Alors que Mme de Chartres ne craignait point de donner à sa fille un mari qu'elle ne pût aimer en lui donnant le prince de Clèves elle tombe amoureuse du duc : pourquoi ne vous ai-je pas connu devant que d'être engagée ? [...]
[...] La Princesse de Clèves. Vous versez bien des pleurs [ . ] pour une mort que vous causez La mort de M. de Clèves. Commentaire composé. Sommaire Texte à commenter Introduction Souffrir et faire souffrir L'incommunicabilité entre les époux Une relation sous le signe de la passion Le caractère injuste des accusations La jalousie de M. de Clèves La passion aveugle Peser sur l'avenir La fatalité La fatalité de l'amour La fatalité de la jalousie La fatalité de la mort Conclusion Texte à commenter. [...]
[...] Mais ma mort vous laissera en liberté, ajouta-til, et vous pourrez rendre monsieur de Nemours heureux, sans qu'il vous en coûte des crimes. Qu'importe, reprit-il, ce qui arrivera quand je ne serai plus, et faut-il que j'aie la faiblesse d'y jeter les yeux ! Madame de Clèves était si éloignée de s'imaginer que son mari pût avoir des soupçons contre elle, qu'elle écouta toutes ces paroles sans les comprendre, et sans avoir d'autre idée, sinon qu'il lui reprochait son inclination pour monsieur de Nemours ; enfin, sortant tout d'un coup de son aveuglement : - Moi, des crimes ! [...]
[...] Fallait-il qu'une action aussi extraordinaire que celle que vous aviez faite de me parler à Coulommiers eût si peu de suite ? Pourquoi m'éclairer sur la passion que vous aviez pour monsieur de Nemours, si votre vertu n'avait pas plus d'étendue pour y résister? Je vous aimais jusqu'à être bien aise d'être trompé, je l'avoue à ma honte ; j'ai regretté ce faux repos dont vous m'avez tiré. Que ne me laissiez-vous dans cet aveuglement tranquille dont jouissent tant de maris ? J'eusse, peut-être, ignoré toute ma vie que vous aimiez monsieur de Nemours. [...]
[...] La détresse physique est le signe de son infortune morale. Il se meurt d'inquiétude et de chagrin. Mme de Clèves ressent de l'affliction. Mais entre les deux, il reste un malentendu. Le soupçon du mari n'est pas fondé et l'épouse en ignore encore l'existence. C'est l'amour que le prince conserve encore pour sa femme qui va l'amener à de violents reproches infondés. Mme de Clèves ne comprend pas ces reproches injustes et cruels. Elle essaie vainement de s'expliquer, mais comme elle ignore ce qui entraîne l'accusation, elle ne peut pas convaincre son mari qui lui renvoie une fin de non-recevoir. [...]
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