Étienne de La Boétie est un poète français du 16ème siècle, né en 1530 et mot en 1563. Il est auteur de nombreux sonnets, de vers latins, de traductions et est surtout connu pour son <em>Contr'un ou Discours de la servitude volontaire</em> qui, sans défendre de système politique particulier, constitue une très sévère critique de la tyrannie.
Ce texte a été écrit par LB entre 1549 et 1551. Il est destiné au peuple de l'époque et s'attaque au prince. Ce texte entre dans la catégorie de l'essai et pense sur les rapports entre le peuple et le pouvoir politique. Il est un essai de forme particulière : le discours, car le destinataire est interpellé et sa prise de conscience sollicitée. C'est un essai argumentatif et réflexif, attaquant le pouvoir (...)
[...] Les moyens persuasifs L'énonciateur pose des séries de questions faussement oratoires qui vont apostropher le peuple, des phrases exclamatives et interrogatives qui montrent l'indignation et amènent un emportement collectif. LB fait référence aux liens familiaux du peuple pour mieux les sensibiliser : vous nourrissez vos filles afin qu'il ait de quoi saouler sa luxure et fait référence aux quotidien de la nation : filles exploitées, vols de biens paternels. Pour clore le discours, LB passe par des impératifs directs, des tons injonctifs qui montrent un souhait très fort : mais seulement ne le soutenez plus soyez résolus LB prône la pacificité, une attitude qui consiste en une désobéissance civile qui ébranlera le Prince. [...]
[...] Il y a une accumulation de termes renvoyant à la culpabilité, la victimisation et la responsabilité pour que la prise de conscience se fasse et aboutit à une stratégie argumentative. On remarque l'omniprésence du destinateur et le peuple est présenté comme une victime face aux turpitudes du prince qui apparait un certain nombre de fois dans le texte sous différents termes. II. Les caractérisations du Prince A. Un homme comme un autre Le Prince apparait dans le texte : l'ennemi celui qui si grand la grandeur qui montrent qu'il est un personnage important malgré le fait qu'il ne soit pas nommé car il va incarner tout pouvoir, une représentation concrète abstraite, il est l'allégorie du pouvoir. [...]
[...] Ce texte à une visée persuasive et argumentative qui récuse l'usage de la violence et réclame la désobéissance du peuple ou plus exactement de la résistance passive, d'où le sous titre Le Contr'un. Développement : I. Les images du peuple A. Un peuple soumis Le texte commence d'emblée par une interpellation qui nous montre la soumission du peuple à travers des qualificatifs dévalorisant : pauvres et misérables peuples insensés, nations opiniâtres le rythme du texte est saccadé à cause des virgules, des gradations et des rythmes ternaires : piller voler dépouiller dans lesquels il répète la même chose pour insister. [...]
[...] Ce texte a été écrit par LB entre 1549 et 1551. Il est destiné au peuple de l'époque et s'attaque au prince. Ce texte entre dans la catégorie de l'essai et pense sur les rapports entre le peuple et le pouvoir politique. Il est un essai de forme particulière : le discours, car le destinataire est interpellé et sa prise de conscience sollicitée. C'est un essai argumentatif et réflexif, attaquant le pouvoir. Les procédés dominants du texte sont les apostrophes et les questions faussement oratoires. [...]
[...] Il apparait immoral à travers ses faits : qu'il les conduise à la boucherie, qu'il les fasse les ministres de ses convoitises et les exécuteurs de ses vengeances. Rappelons que ce sont des faits égoïstes condamnés par la religion à cette époque. On lui reproche ses turpitudes, c'est-à-dire ses actions ignobles et honteuses. Nous avons la un pamphlet très polémique écrit avec véhémence, il est acerbe et virulent et dit que le pouvoir doit être préservé. Pour accentuer sa vision du pouvoir et sensibiliser les lecteurs, LB passe par un certain nombre de moyens persuasifs. [...]
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