Le 9 septembre 1668 fut représentée pour la première fois au Théâtre du Palais-Royal la pièce L'Avare. Cette pièce fut écrite par le grand dramaturge Jean-Baptiste Poquelin dit Molière (1622-1673). Il y tenait le rôle d'Harpagon. Cette pièce en prose s'inspire en grande partie de l'oeuvre La Marmite du poète latin Plaute qui fut écrite en 200 avant Jésus-Christ.
Dans les deux premières scènes, nous apprenons qu'Harpagon est l'avare dont il est question, que c'est un bourgeois et que sa fille Elise veut se marier avec Valère, un domestique de l'avare. Mais Valère en réalité est rentré dans les services d'Harpagon pour devenir son ami et donc pour qu'il accepte le mariage entre les deux jeunes amants. L'extrait que nous allons étudier est la troisième scène de l'acte I. C'est la première apparition d'Harpagon sur scène (...)
[...] En effet, le caractère d'harpagon est une hyperbole de caractère. Harpagon est une caricature par sa méfiance et son avarice comme nous le prouve les champs lexicaux du vol voler vers 23, volable vers 23, dérobe vers 56, voler vers 59 et 62. Certains termes mettent en évidence sa méfiance : ne sois pas dans ma maison planté tout droit comme un piquet, à observer ce qui se passe vers 16 à 17 ou encore je me demande si malicieusement tu n'irais point faire courir le bruit que j'en ai vers 34 à 35. [...]
[...] Dans les deux premières scènes, nous apprenons qu'Harpagon est l'avare dont il est question, que c'est un bourgeois et que sa fille Elise veut se marier avec Valère, un domestique de l'avare. Mais Valère en réalité est rentré dans les services d'Harpagon pour devenir son ami et donc pour qu'il accepte le mariage entre les deux jeunes amants. L'extrait que nous allons étudier est la troisième scène de l'acte I. C'est la première apparition d'Harpagon sur scène. Nous allons étudier dans une première partie le comique à travers Harpagon. [...]
[...] Dans les deux premières scènes, les personnages parlaient normalement voir à voix basse puisque la liaison entre Elise et Valère doit rester secrète. Alors que dans cette troisième scène, le ton est diffèrent, Nous avons un changement de ton. En effet, Harpagon crie comme nous le prouve des points d'exclamation ha, ha ! vers 97 ou des impératifs comme sors d'ici vers 41, attends vers 43, montre-moi vers 45. Ces impératifs montrent qu'Harpagon donnent des ordres au valet de Cléante, la flèche. Il crie alors en lui donnant des ordres. Ce personnage est aussi comique grâce à son comique des mots. [...]
[...] Il a aussi l'audace de l'insulter, ceci montre son arrogance : la peste soit de l'avarice et des avaricieux vers 66. Pour finir, il se moque d'Harpagon : je parle à mon bonnet vers 85 et Tenez, voilà encore une poche vers 99. La Flèche est donc un valet impertinent, audacieux, insolent qui n'hésite pas à se moquer et à insulter son maître tout en raisonnant et en lui posant des questions. C'est certainement son impertinence qui est responsable de la querelle entre les deux personnages. [...]
[...] Cette différence sociale est mise en évidence par les pronoms. Harpagon tutoie La Flèche, nous pouvons prendre l'exemple du vers 62 qu'est ce que tu parles de voler ? Alors que La Flèche vouvoie Harpagon comme nous le prouve le vers 79 : de quoi vous mettez-vous en peine ? Cette différence sociale est aussi illustrée par les impératifs du maître adressé au valet : attends vers 43 et viens vers 45. Pour finir, Harpagon a besoin de le punir pour se faire écouter. [...]
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