Les Fleurs du Mal, L'Albatros - Baudelaire - publié le 17/06/2009

Résumé du document

Le romantisme est un courant littéraire et artistique qui apparaît à la fin du 18ème siècle. En France il est séparé en deux parties, mais qui se soudent en 1825. Lamartine avec les <em>Méditations poétiques</em>, écrit en 1820, est le précurseur du romantisme, Victor Hugo et Charles Baudelaire en sont les principales figures.

En affirmant que "le grotesque et le sublime peuvent se côtoyer", Victor Hugo oppose le classicisme au romantisme et en définit quelques principes tels que la Nature sauvage, la douleur de la condition humaine, le mage visionnaire et la place du poète dans la société (...)

Extraits

[...] Le récit d'une anecdote Dans les 3 premières strophes Baudelaire dramatise un souvenir : récit de la capture d'albatros par des marins. C'est un drame en 3 actes : La capture des oiseaux (1ère strophe) L'arrivée des oiseaux sur le navire (2nde strophe) Leur torture (3ème strophe) On y observe deux éléments : La progression de l'action : de la capture à la torture La progression du général au particulier : o d'un plan d'ensemble vaste : gouffres amers et vastes oiseaux o on passe à un rétrécissement du champ de vision avec une focalisation du regarder sur le navire : sur les planches Passage du pluriel au singulier, au départ : les hommes et des albatros puis dans la 3ème strophe : ce voyageur ailé l'un et l'autre ( Cela montre un passage de l'anecdote habituelle à un évènement unique. [...]

[...] Cette préface est suivie d'un poème nommé Bénédiction qui permet au lecteur de mieux appréhender comment Baudelaire définit la condition du poète au 19ème siècle. L'Albatros, deuxième poème du recueil poursuit la réalisation du portrait du poète. Sa structure est simple : il est composé de quatre quatrains écrits en alexandrins et utilise des rimes croisées ; c'est un récit d'anecdote en trois strophes terminé par une quatrième strophe qui explique l'analogie entre l'albatros et le poète. Ce poème représente une rupture nette avec les idées du romantisme selon Hugo ; en effet, contrairement à lui, Baudelaire refuse la notion d'un poète visionnaire dont l'idéal serait d'aider les Hommes. [...]

[...] Cette analogie invite à une relecture du poème, une reconsidération des trois premières strophes. Effet d'écho, avec princes des nuées et rois de l'azur mais aussi avec exilé sur le sol et déposés sur les planches et enfin avec grandes ailes blanches et ses ailes de géants Métaphore filée qui dote au poète une beauté et une grandeur importante rois, princes, grandes ailes blanches et aussi le rabaisse avec les hommes d'équipage Portrait controversé du poète basé sur des antiphrases et des contradictions. [...]

[...] Le rejet contraint Baudelaire à laisser les hommes dans leur ignorance, il doit s'exiler et être seul. On a donc affaire à un poète maudit ! Incompris de ses contemporains. Conclusion En dramatisant un fait trivial, la capture d'un albatros, pour en faire le symbole de l'inadaptation du poète dans la société, Baudelaire s'inscrit dans une vision orgueilleuse et pessimiste du poète : supérieur aux autres, il ne peut être que maudit et rejeté. C'est une vision fermée du poète qui illustre bien souvent la pensée de l'auteur : la bassesse et la trivialité humaine, en rejetant le différent et le nouveau, empêche la réalisation de tout idéal. [...]

[...] Introduction Le romantisme est un courant littéraire et artistique qui apparaît à la fin du 18ème siècle. En France il est séparé en deux parties, mais qui se soudent en 1825. Lamartine avec Les Méditations poétiques, écrit en 1820, est le précurseur du romantisme, Victor Hugo et Charles Baudelaire en sont les principales figures. En affirmant que le grotesque et le sublime peuvent se côtoyer Victor Hugo oppose le classicisme au romantisme et en définit quelques principes tel que la Nature sauvage, la douleur de la condition humaine, le mage visionnaire et la place du poète dans la société. [...]