En 1958, Gallimard publie un roman intitulé Le Lion. Ce roman fut rédigé par Joseph Kessel, aventurier, journaliste et romancier français, c'est un roman a succès qui valut à l'auteur sont entrée à l'Académie française en 1962.
La scène se passe chez les Massaï, au Nord de la Tanzanie, dans la région du mont Kilimandjaro qui est une montagne d'Afrique. Nous allons étudier ici le début de ce roman. L'incipit semble-t-il être une prophétie du roman tout entier ?
Pour commencer nous étudierons le déroulement de l'action dans l'incipit, puis nous examinerons les descriptions et enfin nous analyserons ce que révèle l'incipit (...)
[...] Donc, l'incipit informe, intéresse et propose un pacte de lecture au lecteur. Deuxièmement, nous allons examiner les descriptions dans cet incipit c'est- à-dire que nous allons étudier ce qui est décrit, par qui est elle faite, puis dans quel ordre se fait elle, et enfin nous verrons quel est l'effet produit par la description. Tous d'abord, nous pouvons remarquer une description qui est celle du singe : tous d'abord une description physique : Sa taille[ ]Sa courte fourrure[ ]il semblait en peluche[ ]le museau[ ]les yeux »(paragraphe.2), puis une description de l'immobilité du singe : il ne bouger pas. [...]
[...] Donc nous avons la présence de deux temporalités, le temps de l'énonciation que nous supposons proche du temps d'écriture c'est-à-dire 1958 puis le temps de fiction dont la date n'est pas mentionner. Aussi, nous pouvons remarquer la présence d'un personnage : Je qui est présent tous au long du texte puis la présence d'un animal: le singe minuscule posé si prés de ma figure. 26). Le personnage désigner par je est le narrateur qui nous fait la reconstitution de ses souvenirs. [...]
[...] En effet, le narrateur et le singe on un rapport fusionnel, ils sont en quelque sorte confondus. Tous les deux ne bouge pas, ils se regardent : Lui non plus ne bougeait pas. »(l.27). Ce rapport est une anticipation du roman, car un rapport entre l'homme et l'animal est présent tous au long de celui-ci. En conclusion, l'incipit est bien révélateur du roman tout entier car il nous dévoile l'essentiel du roman : le rapport entre l'être humain et l'animal. [...]
[...] Puis, dans le deuxième Kessel nous fait une description d'un animal en gardant une part de mystère car nous ne savons pas de quel animal il s'agit, dans celui qui suit il nous présente le lieu et le temps, dans le quatrième il nous dévoile l'identité de l'être et se réfère au futur : m'aurait et enfin, dans le cinquième paragraphe Kessel fait une sorte de conclusion. De plus l'incipit se déroule en un seul jour, en une matinée plus exactement : Le jour commençait à peine »(l.15). Enfin, ce début de roman possède les trois fonctions propres à l'incipit. Le terme ''incipit vient du verbe latin incipit qui signifie commencer. L'incipit sert à désigner le début d'un roman. [...]
[...] Troisièmement, nous allons étudier les révélations de l'incipit c'est-à- dire que nous allons regarder les informations que nous ce début de roman sur sa suite. Tout d'abord, des les premiers paragraphes le visage de JE est caressé par quelque chose, quelqu'un au début inconnu : un pinceau léger , sa courte fourrure puis a la ligne 25 nous découvrons que c'est celle du singe dont le pelage semblait en peluche »(l.12).Cette multitude de comparants met en évidence le sème, modélisé par la douceur tactile. [...]
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