Kant, théorie nouvelle de la connaissance, révolution copernicienne, formes a priori de la sensibilité, formes a priori de l'entendement
Kant crée et applique à sa propre démarche cette expression. Il affirme par là que ses « critiques », c'est-à-dire ses analyses et réflexions, engendrent une toute nouvelle conception de la connaissance humaine. Jusqu'alors on croit que la connaissance est neutre : connaître un objet, c'est en percer les secrets, c'est le lire tel qu'il est. Or, Kant montre que les sciences ne progressent vraiment qu'à partir du moment où l'expérience n'est pas reçue passivement, mais qu'elle est analysée et reconstruite par la raison humaine.
[...] Les formes a priori de l'entendement Toute connaissance passe par un travail de la raison qui s'exerce sur l'expérience. Or, la logique qui caractérise cette raison est elle aussi organisée selon des formes a priori Celles-ci sont constituées de 12 catégories, divisées en 4 ordres, qui structurent l'esprit humain dans son exploitation de l'expérience, l'ordre de la quantité : unité, pluralité, totalité ; l'ordre de la qualité : réalité, négation, limitation ; l'ordre de la relation : inhérence, causalité, communauté ; l'ordre de la modalité : possibilité, existence, nécessité. [...]
[...] Kant rejette donc à la fois le dogmatisme qui pense détenir une connaissance parfaitement exacte et l'empirisme qui mène au relativisme sceptique. Les formes a priori de la sensibilité Toute connaissance se fonde sur l'expérience, sur la perception de l'objet à connaître par les sens. Cette sensibilité est structurée par deux formes a priori : l'espace et le temps. Kant veut dire par là que les seuls phénomènes qui puissent être perçus par nos sens, et par conséquent constituer pour nous une expérience, se manifestent dans l'espace et le temps. [...]
[...] Kant : Une théorie nouvelle de la connaissance Une révolution copernicienne Kant crée et applique à sa propre démarche cette expression. Il affirme par là que ses critiques c'est-à-dire ses analyses et réflexions, engendrent une toute nouvelle conception de la connaissance humaine. Jusqu'alors on croit que la connaissance est neutre : connaître un objet, c'est en percer les secrets, c'est le lire tel qu'il est. Or, Kant montre que les sciences ne progressent vraiment qu'à partir du moment où l'expérience n'est pas reçue passivement, mais qu'elle est analysée et reconstruite par la raison humaine. [...]
[...] ] se hasarda sur les ailes des idées dans les espaces vides de la raison pure Le titre Critique de la raison pure se veut donc une remise en cause de la philosophie platonicienne. De science qu'elle se prétendait, la métaphysique devient une croyance : Je dus abolir le savoir pour faire une place à la croyance De même que Copernic inverse les rapports de la terre au soleil, Kant inverse ceux de l'homme à l'objet à connaître : la connaissance ne se définit plus d'abord en fonction de l'objet à connaître, mais en fonction des capacités et des limites du sujet qui connaît. [...]
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