Les Justes, Acte I, Acte II, Acte III, Acte IV - Albert Camus

Thèmes abordés

Les Justes, Acte I, Acte II, Acte III, Acte IV, Albert Camus

Résumé du document

La pièce “Les Justes” est une oeuvre d'Albert Camus, écrivain existentialiste du XXe
siècle. L'existentialisme peut être considéré comme un mouvement philosophique en rupture avec la philosophie traditionnelle, caractérisé par le refus d'appartenir à une quelconque école de pensée, et la répudiation des croyances.
Né en 1913, Albert Camus fait des études de philosophie, et sera influencé par des
expériences qui vont l'amener vers ce courant de pensée, notamment la maladie de la tuberculose, et la vision d'un enfant agonisant après avoir été écrasé par un bus. Dans les Justes, Camus met en scène la préparation d'un attentat terroriste en 1905, à Moscou, contre le grand duc Serge, et donc la contre la tyrannie du régime. Bien qu'adaptée, l'intrigue de cette pièce est réelle, tout comme le nom de certains personnages, comme Kaliayev, le héros de la pièce.

Extraits

[...] Kaliayev appelle à l'aide (“aidez insiste sur le fait qu'il vient se justifier, et attend une décision de la part du groupe. Quand Stepan réfute le plaidoyer (“l'organisation t'avait demandé de tuer le grand duc), K malgré son engagement réitéré à obéir à l'organisation ne peut s'empêcher de répliquer par une phrase laconique qui clôt son plaidoyer. elle ne m'avait pas demandé d'assassiner des enfants”). Cette dernière réplique confirme que Kaliayev a lui une vision différente de l'acte terroriste, et y fixe certaines limites, ce qui fait de lui un personnage divisé et sensible. [...]

[...] Introduction : La pièce Justes” est une oeuvre d'Albert Camus, écrivain existentialiste du siècle. L'existentialisme peut être considéré comme un mouvement philosophique en rupture avec la philosophie traditionnelle, caractérisé par le refus d'appartenir à une quelconque école de pensée, et la répudiation des croyances. Né en 1913, Albert Camus fait des études de philosophie, et sera influencé par des expériences qui vont l'amener vers ce courant de pensée, notamment la maladie de la tuberculose, et la vision d'un enfant agonisant après avoir été écrasé par un bus. [...]

[...] Dans un second temps, j'aborderai l'amour difficile entre les et le peuple. Je terminerai pas une brève conclusion. L'amour impossible entre Yanek et Dora : Yanek est à la veille de tuer le grand duc. Le passage à l'acte lui es plus difficile que prévu croyais qu'il était facile de tuer, que l'idée suffisait, et le courage”). Il est seul avec Dora. Il est en proie à une lutte intérieure, et ne trouve comme justification que l'amour pour aller au bout de ses intentions, amour qui pour lui est l'étape au-delà de la haine. [...]

[...] Le fait de se poser ainsi tel un accusé face à ses juges permet à Camus de montrer que le personne de Kaliayev est un terroriste capable de se remettre en question et de faire preuve d'un certain caractère humain, prenant ainsi une position audacieuse, selon laquelle les terroriste auraient des états d'âme, et réussissant le pari osé de faire ressentir au spectateur de la sympathie pour un tel personnage. Acte III : “Aujourd'hui, je sais que à lendemain” Le passage que je vais expliciter précède l'assassinat du Grand duc. Kaliayev, qui va le tuer dans quelques instants, discute alors avec Dora, avec laquelle il entretient une relation. Ils réfléchissent par rapport à leur engagement au sujet de leur amour égoïste, et de leur amour pour le peuple. [...]

[...] On peut noter que Kalyaliev porte un nom véridique (Camus s'est inspiré de personnages réels). Dès la fin de cet extrait, tous les personnages principaux ont été introduits. Camus nous informe aussi des affinités entre les différents personnages. Bien que ces personnages défendent tous le même idéal, Stepan est présenté comme en rupture avec les autres membres du groupe. Camus marque cette différence en utilisant plusieurs procédés : - des répliques brèves, ou stichomythies, indicatrices d'une tension entre les personnages (dernier échange du passage, quand Stepan cherche à connaître le nombre de bombes nécessaires “faire sauter Moscou” : es fou ! [...]