Définissez le statut du narrateur en relevant un indice pertinent
Le narrateur est extérieur au récit et l'indice le plus flagrant est le point de vue externe adopté. Il se veut simple témoin de la scène et il décrit le plus justement possible les actions qui se déroulent devant ses yeux. Pour distinguer le narrateur de l'équipage, on peut remarquer dans le paratexte l'information sur le nombre de passagers (cinq) et le rappel à la ligne 20 : "les cinq passagers s'étaient hissés dans le filet". Il ne peut donc en faire partie (...)
[...] ) en vous appuyant sur des indices. Le récit commence à deux heures heure à laquelle les passagers prennent la décision de passer par-dessus bord l'or et la nacelle, nous sommes donc dans le présent de l'action. Le narrateur effectue ensuite une digression qui coupe la narration. On retourne au récit à la ligne 32. Le narrateur fait alors le point sur la situation : il n'y avait rien d'autre à faire (ligne 36) et formule un futur inchangeable, duquel seule la miséricorde divine pourrait les sauver. [...]
[...] Nous ne saurons qu'à la ligne 50 ce qui s'est passé dans ce laps de temps : le dirigeable a traversé la mer. Des lignes 42 à 48, nous sommes à nouveau dans un rythme précipité car une terre est en vue Repérez les paroles rapportées et analysez la situation d'énonciation. Quelle est la fonction des paroles rapportées ? Nous retrouvons des lignes 7 à 15 un dialogue incisif marqué par des tirets. Il est au discours direct comme le prouvent la ponctuation ou les verbes de parole : une voix mâle se fit entendre ( . [...]
[...] Les interventions du narrateur sont nombreuses et variées. On peut remarquer d'abord tout ce qui a trait à des informations spatio- temporelles, comme aux lignes 1 à deux heures ou 40 à quatre heures Ensuite, il sert à suivre la trame du récit et donc à recomposer un texte narratif en ce moment, une voix mâle ( . ) se fit entendre à la ligne 3). Remarquons le souci d'objectivité du narrateur, témoin impartial : il se limite à une description des faits, un sac pesant tombe aussitôt à la mer (ligne employant un vocabulaire simple, sans double-sens et beaucoup de verbes d'action : tomba furent coupées remonta ce qui arriva fuyait n'était plus De même, il utilise des modalisateurs, à peine (ligne en effet (ligne 16, 52) pour soutenir son propos. [...]
[...] Le récit s'ouvre sur un rappel du théâtre de l'action par une phrase courte. Nous sommes directement plongés dans un présent pesant et dont les passagers doivent se sortir : en ce moment (ligne 3). Le rythme se fait très rapide grâce à l'inclusion d'un dialogue au discours direct puis à la ligne 16, le narrateur résume les geste accomplis par les passagers pour s'intéresser à ses conséquences : l'aérostat, après sa chute, remonta de deux mille pieds Alors que les passagers observent l'abîme sous leurs pieds, le narrateur en profite pour inclure une digression qui ralentit le rythme du récit et il y énonce des vérités physiques sur les réactions d'un dirigeable. [...]
[...] Ainsi on sait depuis le paratexte que l'aérostat survole le Pacifique. On retrouve des allusions à cet océan au fil du texte : au-dessus des flots (ligne à la mer (ligne le ballon n'était plus qu'à cinq cents pieds de la surface des eaux opposées au ciel dans lequel se trouve le dirigeable : quatre cents pieds au-dessus (ligne deux mille pieds (ligne déplacement dans le sens vertical (ligne flottant dans l'air (ligne dans les zones supérieures (ligne 33). Notons que cette opposition continue au fil de l'extrait et permet de conserver l'intensité du récit et les chiffres rationnels, froids et implacables qui situent l'aérostat dans l'espace nous font craindre qu'il ne sombre dans les eaux. [...]
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