Au XIXème siècle, l'éducation des enfants était très sévère, les tuteurs pouvaient en venir aux mains. Dans l'extrait de L'enfant (1879) de Jules Vallès que nous avons étudié, nous retrouvons cette dureté, car l'enfant ne semble pas être fautif. Nous allons nous demander comment l'irruption de la voix de l'enfant sous la plume de l'adulte permet de mettre à nue la violence du traumatisme et d'innocenter l'enfant (...)
[...] Dans l'extrait de l'enfant (1879) de Jules Vallès que nous avons étudié, nous retrouvons cette dureté, car l'enfant ne semble pas être fautif. Nous allons nous demander comment l'irruption de la voix de l'enfant sous la plume de l'adulte permet de mettre à nue la violence du traumatisme et d'innocenter l'enfant. Tout d'abord nous étudierons la médiocrité sociale qui est métamorphosée par le regard de l'enfant, puis nous remarquerons que l'auteur écrit pour se fonder une identité revenant sur des traumatismes d'enfant ainsi que sur le texte scandaleux qu'il a écrit pour dénoncer l'anormal. [...]
[...] Nous avons pu voir dans l'étude de ce passage que même si la famille de l'auteur était pauvre, le simple fait que son père lui construise un chariot l'émerveillait, même s'il était fait en bois et en pommes-de- terres. L'auteur réussit à retranscrire son émotion et à redevenir l'enfant qu'il était autrefois en nous faisant vivre ses émotions. Vallès à écrit en revenant sur son passé, il écrit de façon traumatisante car il nous fait revivre les coups qu'il a reçu injustement, c'est un style qui relève une vision extrême. [...]
[...] Le texte est scandaleux, il dénonce l'anormal car à ce moment il n'avait aucune raison d'être puni. Il y a un cri il se révolte puis vient la force du silence quand il s'accuse et qu'il dit que sa mère avait raison de l'avoie battu. On comprend donc que plusieurs années après il ressent encore les violences dans l'éducation de l'enfant ne marche pas toujours car comme dans Vipère au poing d'Hervé Bazin, l'enfant peut ne pas garder le silence et se rebeler. [...]
[...] L'enfant est émerveillé par le cadeau que son père est en train de lui confectionner : l7-8 les copeaux tombent jaunes et soyeux comme des brins de ruban on ressent qu'il est impressionné, captivé par le chariot que lui fait son père, il pense à quand il pourra jouer avec, mais aussi au simple fait que son père lui confectionne sans même lui avoir demandé. Cette comparaison des copeaux à des rubans nous prouve qu'il voit ce chariot comme un trésor. Il y a aussi à la ligne 10 le chariot va être fini, j'attends tout ému et les yeux grands ouverts qui montre qu'il est content, il attend patiemment que le chariot se finisse et en même temps est très impatient à l'idée de l'essayer. L'auteur par son écriture d'adulte essaye de se remémorer les souvenirs. [...]
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