Fiche de lecture très précise portant sur l'oeuvre intégrale de Jules Vallès intitulée L'Enfant. Ce travail comporte une biographie de l'auteur, un résumé de l'oeuvre, une explication de citations, l'étude très détaillée de deux personnages principaux dont Jacques Vingtras, un commentaire du titre de l'oeuvre ainsi qu'un avis personnel bien détaillé.
[...] A mon avis, le titre à un aspect général (marqué par le l' Il se sert de son vécu pour décrire et combattre cette violence. Les citations Première citation Chapitre V : La toilette - Jacques baisse ta culotte dit ma mère à ce moment, d'une voix qui me fusille et part comme une décharge dans le silence Cette citation intervient lorsque Jacques et sa mère vont à la remise des prix. Jacques vient de déchirer ses sous-pieds et il se retrouve en caleçon. L'impératif baisse montre la violence quotidienne des paroles de sa mère ainsi que l'ordre auquel Jacques ne peut pas désobéir. [...]
[...] D'une voix qui me fusille prouve bien la peur de l'enfant face à une mère très stricte. Comme un décharge : Jacques est surpris. C'est une action rapide et brusque à laquelle il ne s'attend pas. La citation complète montre l'humiliation constant que l'enfant subit par sa mère. J'ai choisi cette citation car elle résume en quelques lignes, l'enfance de Jacques Vingtras qui est la violence, l'ordre, la peur ainsi que l'humiliation. Deuxième citation Chapitre XIX : Louisette - Mon cœur a reçu bien des blessures, j'ai versé bien des larmes : j'ai cru que j'allais mourir de tristesse plus d'une fois, mais jamais je n'ai eu devant l'amour, la défaite, la mort, des affres de douleur, comme au temps où l'on tua Louisette devant moi Cette citation intervient lorsque l'enfant présente M. [...]
[...] VI) Avis personnel En lisant le roman autobiographique de Jules Vallès, L'Enfant, mon sentiment général était partagé. Le côté négatif de cette œuvre es, pour moi, qu'il y a une description trop longue et trop détaillée, comme on peut le voir dans le chapitre IV où il décrit en détail sa ville et où il ne se passe aucune action très importante. Ce qui est à regretter, c'est la présence de beaucoup de personnages secondaires ; on peut en découvrir un nouveau presque à chaque chapitre ; comme dans le chapitre XXI où l'on découvre Mme Devinol, et dans chapitre XVI, on retrouve Mme Brignolin et cela se poursuit durant tout le livre. [...]
[...] Il se sert de sa vie pour décrire la violence et dénoncer ces actes de maltraitance. Cet auteur engagé a du mérite d'avoir eu le courage de témoigner de la sorte ce qui est très difficile surtout d'en parler dans un roman, et cela encore à notre époque. C'est seulement à partir de la moitié du livre que j'ai commencé à apprécier ce roman. Malgré un avis partagé, l'aspect positif est plus présent. La fin est réalisé d'une telle façon que l'on souhait lire la suite de cette trilogie. [...]
[...] Fils d'un professeur, il a connu une enfance difficile. En 1857, il publia son premier livre, L'argent, qui le fit remarquer. Après quatre ans passés à travailler dans un journal ; il crée son propre hebdomadaire La Rue. Après un passage dans le milieu politique, il fut condamné à mort pour sa participation à une tentative d'insurrection le 31 octobre 1870. Il combattit jusqu'à sa mort. En parallèle de ses recueils chroniques, il publia une trilogie Jacques Vingtras (L'Enfant le Bachelier 1879 et l'Insurgé 1886, achevé par Séverine, sa fidèle disciple) II) Résumé de l'œuvre Jacques Vingtras est un enfant battu confronté au manque de tendresse de la part de sa mère et à la dureté de son père. [...]
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