Un riche homme vivait dans une maison qui prit feu. Il était alors loin de chez lui. Quand il rentra, il vit que ses enfants étaient tellement absorbés dans leurs jeux, qu'ils n'avaient même pas remarqué l'incendie. Ils étaient enfermés à l'intérieur. Il leur cria : « Sortez ! Quittez la maison ! Vite ! », mais les enfants n'y prêtèrent point attention.
Le père anxieux insista : « Les enfants, j'ai ici des jouets merveilleux ; venez les chercher ! »
Cette fois, les enfants l'entendirent et sortirent en courant.
Ce monde est une maison en feu. Les humains, inconscients de l'incendie, courent le danger de périr dans les flammes. Alors Bouddha compatissant propose un chemin pour les sauver.
[...] Le message du dieu du sanctuaire était qu'il aiderait à la construction du Grand Bouddha même si cela nécessitait de fondre son propre corps. Le message encouragea la population et bien entendu l'empereur lui-même. Les gens qui travaillaient au projet redoublèrent leurs efforts. Des sacs de sable furent empilés autour du moule pour en maintenir la forme et pour soutenir le poids des tuyaux qui amenaient le bronze fondu des nombreux fours disposés alentour. Comme le projet avançait et que la statue commençait de prendre forme dans le moule, les sacs de sable étaient empilés de plus en plus haut. [...]
[...] Si un homme fouille à l'intérieur des choses avec l'épée de la sagesse, il en arrivera finalement au dragon. Laisse-le tranquille et ne le dérange pas veux dire qu'il faut rechercher seulement un esprit libre des désirs mondains et le mettre à jour sans cesse. LE SIXIÈME PATRIARCHE Hui-Neng était issu d'une famille très pauvre. Il ne savait ni lire ni écrire. Il subvenait tant bien que mal à ses modestes besoins en vendant du bois de chauffage. Un jour, il entendit, venant de l'intérieur d'une maison, une voix qui récitait le Sutra du Diamant : Laisse couler ton esprit sans le poser sur rien A ces mots, il vécut une expérience de l'Illumination. [...]
[...] Elle n'en avait pas l'habitude. Elle pensait qu'elle ne pourrait pas le faire. En fait, elle-même ne pourrait pas le faire. Elle hésita longtemps, en proie à ses propres démons. Puis elle finit par dire non. Elle eut alors l'impression que le monde s'ouvrait. Rien n'était changé, mais tout devenait différent. Bouddha lui donna la nourriture. C'est ainsi qu'elle comprit. La véritable faim au-dedans d'elle-même était le désir et le besoin d'avoir, de posséder, de prendre, d'accaparer. Le moi conditionné ne sait jamais faire qu'une chose : demander et prendre. [...]
[...] Elle attendit donc qu'il s'absente pour monter au grenier voir ce que renfermait le coffre. Elle l'ouvrit, souleva l'étoffe, découvrit l'objet, regarda le miroir et y vit ce à quoi elle s'attendait sans trop ose se l'avouer : une femme ! Elle entra dans une fureur noire, descendit l'escalier quatre à quatre et attendit son mari de pied ferme. Quand il arriva du marché, elle l'invectiva avec violence. Alors, tu me trompes depuis des semaines en montant contempler le visage de cette femme. Elle n'est même pas belle. [...]
[...] La troisième année, il osa lui suggérer de lui faire un signe à l'occasion de la fête du bon. Mais la jeune fille ne répondit pas, elle ne le regarda même pas, et ne lui manifesta pas le moindre intérêt. Iruka n'était qu'un homme. Son cœur finit par se lasser. Il décida de se faire moine, prit l'habit, et les années passèrent Des années plus tard, par un splendide matin de printemps, il allait chercher de l'eau au puits, tout près de son ermitage, quand il rencontra Chujo, la jeune fille, pour la première et la dernière fois de sa vie. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture