John Locke, biographie en 5 pages
Après avoir critiqué le fait que l'origine du pouvoir royale est l'hérédité dans le premier Traité, Locke construit dans le second Traité, une réponse plus concrète à la question de la souveraineté.
[...] Dans chaque propriété, existe un noyau inaliénable qui ne dépend que de la loi naturelle instituée par Dieu La grande fin que les hommes poursuivent quand ils entrent en société, c'est de jouir de leur propriété paisiblement et sans danger Par ailleurs, en fondant la propriété sur la loi naturelle, Locke trouve une solution au dilemme de nombreux analystes politiques de l'époque, depuis Grotius notamment. En effet, si le droit à la propriété relève des lois positives des hommes et non des lois de nature, cette propriété pourrait être remise en question. Pour Grotius, la propriété était à l'origine, collective et les hommes avaient décidé de la partager ce qui engendra la propriété privée. La propriété étant garantie par le gouvernement, elle n'en était qu'une émanation. [...]
[...] Comment ? On peut voir une première explication dans le fait que le travail est la propriété indéniable de l'homme, toute chose qui a été transformée par le travail de l'homme cesse d'appartenir au bien commun et devient sa propriété privée. Certains associent Locke au libéralisme mais comment pourrait-il être un de ses défenseurs alors que cela n'existait pas à l'époque ? Locke suscita beaucoup de discussions en Angleterre, cela témoigne de la place qu'il convient de lui accorder dans la constitution de la réflexion contemporaine Cet extrait a surtout mis en avant les trois pouvoirs Locke a joué un rôle important dans la pensée politique de son époque. [...]
[...] Locke est d'accord ni avec l'un, ni avec l'autre. Locke propose donc un moyen pour préserver cette propriété si importante : le gouvernement civil qui est un correctif à l'état de nature, qui nous permet de mieux protéger nos droits naturels Le problème posé par l'état de nature est que chacun à le pouvoir de juger et de punir ses semblables. En effet, cet état de nature serait parfait si lorsque s'impose le besoin d'user du droit de défense et de punition, cela ne relèverait pas de la justice privée. [...]
[...] John Locke naît en Grande Bretagne dans une famille puritaine aisée financièrement. Après des études de théologie, il devient médecin et par la suite entreprend un long séjour en France. Menacé par les Stuarts, il est exilé en Hollande et rentre en Angleterre, quand éclate la révolution anglaise de 1688. Locke a donc connu l'un des siècles les plus tumultueux de l'Histoire de la Grande Bretagne. De tels événements furent inséparables d' une question fondamentale qui traversait le siècle : celle du pouvoir politique et du droit de gouverner Proche de Lord Ashley, homme d'Etat et adversaire de la monarchie absolutiste, Locke a abordé de front cette question an s'interrogeant sur l'origine du pouvoir et de l'autorité politique : dans les Deux traités du gouvernement civil. [...]
[...] En effet, Locke prend pour point de départ l'état naturel de l'homme : nous sommes tous libres est aussi libre [ le maître absolu de sa personne et de ses possessions égaux l'égal des plus grands et indépendants assujetti par personne De plus, chaque individu voulant assurer sa sauvegarde et celle du genre humain, Locke nous le dit, l'état de nature est un état de paix, de bonne volonté, d'assistance et de conservation mutuelles A ce moment comme le fait Locke on s'interroge pourquoi [ ] ? où es la logique de renoncer à tous cela ? Si l'établissement d'un gouvernement s'avère nécessaire, ce n'est pas pour sortir comme chez Hobbes de l'état de nature qui serait un état de guerre mais pour mieux protéger ce que nous avons tous naturellement : ce que Locke appelle la propriété. [...]
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