Commentaire composé d'un extrait de la pièce "Le jeu de l'amour et du hasard", acte III scène 8 de Marivaux (la déclaration d'amour). Etude très détaillée, de bonne qualité, vous permettant ainsi de progresser rapidement ou utile pour réviser le baccalauréat.
[...] Il passe du doute total à l'aveu d'une adoration. Il est passé d'une extrême à l'autre. Dans ce passage, c'est encore Silvia qui a le beau rôle puisque, dès le retour de Dorante, elle a repris confiance en elle et a retrouvé la direction du jeu. II Le triomphe de Silvia Silvia domine la scène à plusieurs niveaux. Elle est restée dans le rôle de Lisette alors que Dorante, lui, a révélé son identité véritable. Elle continue à se jouer de lui. [...]
[...] Ainsi, le retour et le trouble manifeste de celui-ci la comblent de joie. Elle sait qu'il l'aime pour elle-même, sans considération sociale, mais continue pourtant à le mettre à l'épreuve pour avoir le monopole du triomphe amoureux: c'est le marivaudage. Il montre un théâtre de la cruauté puisque même amoureux, les personnages continuent de se faire souffrir. L'issue sera toutefois heureuse. Marivaux veut montrer combien est difficile le chemin qui mène jusqu'au bonheur partagé. La dernière réplique de Silvia trahit son dépit. [...]
[...] Résumé Lecture méthodique de Le jeu de l'amour et du hasard A III sc 8 la déclaration d'amour de Marivaux. Etude très détaillée, de très bonne qualité, vous permettant ainsi de progresser rapidement et efficacement tout au long de l'année. Plan de cette étude : Introduction Développement : I La souffrance des personnages II Le triomphe de Silvia Conclusion Introduction : Cette scène est proche du dénouement puisque nous sommes dans l'avant- dernière scène. Cette scène est capitale. Le noeud de l'action trouve une résolution. [...]
[...] Elle poursuit le jeu sans vouloir montrer ses émotions et prend ainsi beaucoup de risques. Elle est pourtant amère de constater qu'elle a beaucoup moins de pouvoir sur lui qu'elle ne l'espérait et que les événements se dérouleraient autrement: ! Voilà qui est fini, il s'en va». Ceci connote la détresse de Silvia et sa peur de perdre définitivement Dorante, ce qui lui fait anticiper la fin de leur histoire qu'elle relègue au déictique: «voilà». En l'espace d'une seconde, elle a imaginé le pire. [...]
[...] Silvia est toujours réticente à se dévoiler. Toutefois, c'est bien d'amour qu'elle parle. Dorante, lui, n'utilise pas les mêmes faux-semblants. Il soulage son coeur dans l'aveu ultime, à la ligne 85. Il manifeste beaucoup plus de spontanéité et de simplicité. Au début de la scène, il vouvoyait Silvia et au moment de l'aveu il la tutoie. Conclusion : Dans cette scène comme dans toute la pièce, le langage est apparu essentiel car il participe au projet général de quête de la vérité qui domine cette pièce. [...]
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