Ce document est un commentaire composé de l'Acte III scène 6 de la piece de Marivaux : "Le jeu de l'amour et du hasard". Il est construit autour de 2 axes principaux, et comprend une introduction ainsi qu'une conclusion. Il convient tout à fait pour réaliser un devoir sur le sujet ou pour les revisions du baccalauréat.
[...] Le jeu de l'amour et du hasard, Acte III scène 6 (Marivaux) Introduction : Arlequin et Lisette sont tombés amoureux. A présent leurs maîtres exigent qu'ils renoncent à leurs rôles. Ils ne le font pas de gaieté de cœur car ils appréhendent la nouvelle situation, d'où la longueur de la scène où Arlequin se décide le premier à avouer. Tous les deux vont se libérer d'une situation pesante et vivre librement leur amour entre personnes de même condition Un aveu réciproque. [...]
[...] Conclusion : Cette scène permet au dramaturge de mettre en parallèle aux yeux du spectateur le contraste entre la gravité morose des maîtres et la bonne humeur souriante des serviteurs. Cet aveu des valets avant celui des maîtres est imposé à Marivaux par la règle de la bienséance. La morale en est tirée par le spectateur, c'est-à-dire le bonheur est préférable à la richesse. Marivaux bat en brèche les valeurs du théâtre Cornélien tel le Cid c'est-à-dire un personnage pris entre l'amour et l'honneur. [...]
[...] Elle a bon caractère mais a aussi beaucoup de finesse lors de la présentation de son aveu : elle reprend le même processus qu'Arlequin (il détourne le vocabulaire : magot//magotte). Les valets sont lucides ils savent se moquer d'eux même : ils sont les singes de leurs maîtres et ils le savent. Ils ont le courage d'affronter leur situation sociale Le burlesque. Ce mot vient de l'Italien burla = plaisanterie. Marivaux utilise différents procédés comiques : de gestes, de mots. Dans les deux cas nous sommes en présence d'une chute. [...]
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