Tout en lisant cet extrait, nous avons pu remarquer un aspect burlesque omniprésent dans le passage. Nous allons donc ainsi premièrement faire l'étude de la scène 4 de l'acte III d'Ubu roi, une farce comique. Après avoir lu ce passage, nous pouvons noter la prédominance d'un comique de mot. On peut remarquer la présence de structures parfois pompeuses. En effet, le père Ubu énonce deux alexandrins : « Allons, messeigneurs, les salopins de finance » « voiturez ici le voiturin à phynances » (11, 12). Cela insiste sur le fait qu'il joue au roi : il tente d'apparaître comme une personne lettrée, sachant manier la langue française ...
[...] scène 4 de l'acte III. Tout en lisant cet extrait, nous avons pu remarquer un aspect burlesque omniprésent dans le passage. Nous allons donc ainsi premièrement faire l'étude de la scène 4 de l'acte III d'Ubu roi, une farce comique. Après avoir lu ce passage, nous pouvons noter la prédominance d'un comique de mot. On peut remarquer la présence de structures parfois pompeuses. En effet, le père Ubu énonce deux alexandrins : Allons, messeigneurs, les salopins de finance, voiturez ici le voiturin à phynances. [...]
[...] Au cours de l'extrait, Jarry critique aussi l'inégalité entre le roi et le peuple. Cela rejoint notamment le point précédent puisque le caractère du roi y contribue. En effet, Ubu s'entête à réclamer au paysan un impôt plus élevé alors que celui ci ne peut lui donner. On retrouve une anaphore : Payez (22 et 24) et la présence de points d'exclamations dans les dernières répliques du Père Ubu. Cette répétition et cette ponctuation traduisent l'acharnement et l'irritation d'Ubu vis à vis du paysan. [...]
[...] Jarry exagère les traits d'un roi acariâtre et cupide cherchant à établir son autorité. Par conséquent, on remarque dans cet extrait trois comiques distincts ; le comique de mot, de situation et de caractère. Nous pouvons remarquer à travers cette facette comique de l'extrait une critique de la royauté par Alfred Jarry que nous allons ainsi étudier plus profondément dans un second temps. En effet, on dénote une critique de la personne du roi. Le Père Ubu utilise de nombreuses fois le pronom personnel Je et l'impératif : Je m'en fiche. [...]
[...] Jarry joue avec les noms et se moque ainsi de la famille royale en la rabaissant. Enfin, cette forme comique est fortement représentée par l'utilisation de mots issus de l'imagination de Jarry . On retrouve de ce fait des jurons : cornegidouille et 25) et salopins mais aussi une déformation de la langue française : phynances (12). Jarry fait apparaître son manque d'alphabétisation ce qui accentue l'aspect du despote jouant au roi. Ubu est décrédibilisé devant les spectateurs mais peut rester imposant devant ses sujets qui n'osent le contredire ou supposent l'utilisation d'un vocabulaire dépassant leur savoir. [...]
[...] Il prend son rôle de roi au sérieux et montre par ce fait sa domination incontestable. Bien qu'il demeure maladroit par rapport à sa formulation, il a adopté les droits royaux qui lui laissent carte blanche pour tous ses désirs : Avec ce système, j'aurai vite fait fortune 19). Il a donc bien intégrer le fait que le roi peut obtenir ce qu'il souhaite et qu'il ne peut être contredit. Ses convoitises se retrouvent notamment dans le domaine financier. On retrouve, en effet, tout au long du texte le champs lexical de l'argent : finance phynances payées paierait impôts fortune Payez (22 et 24, payé , Finances (28). [...]
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