Le jansénisme doit son nom à l'évêque d'Ypres et théologien flamand Cornelius Jansen dit Jansénius. Dans son livre, L'Augustinus, qui s'appuie sur une profonde interprétation des idées de Saint Augustin mais il y exprime aussi ses pensées. La théorie de Jansénius est assez spéciale, l'Homme peut vivre sans Dieu mais c'est de lui que « dépend la vie après la mort », il dit aussi que seulement quelques élus seront sauvés (...)
[...] Une des sœurs de Blaise Pascal qui appartient au couvent de Port-Royal. C'est le 23 novembre 1654 qu'il rédige le traité de conversion. C'est en effet une des figures du Jansénisme, il a d'ailleurs écrit les Provinciales en réaction à l'exclusion d'Antoine Arnauld de la Sorbonne. Les Provinciales sont des lettres écrites publiquement entre 1656 et 1657, il y en a vingt quatre en tout. Son argumentation était construite de façon à condamner les 5 propositions qui étaient elles mêmes des réactions au mouvement janséniste. [...]
[...] Deux ans plus tard il publie les Problèmes ecclésiastiques mais cette œuvre fut condamnée à être brulée quelques temps plus tard. Une influence plus secondaire du Jansénisme sur les auteurs. Certains auteurs comme madame de Lafayette on lut et apprécier des textes de Pascal, ce qui leur donne une vision janséniste, donc pessimiste. Mme de Lafayette a également fréquenté le milieu du jansénisme à la fin de sa vie. Conclusion : Le Jansénisme est donc une vision assez austère de la religion. Ce courant développé au XVIIème siècle a captivé de nombreux auteurs de la même époque. [...]
[...] La théorie de Jansénius est assez spéciale, l'Homme peut vivre sans Dieu mais c'est de lui que dépend la vie après la mort il dit aussi que seulement quelques élus seront sauvés. Cette doctrine est très vite accusée d'être proche du calvinisme donc du protestantisme ce que Jansénius et ses sympathisants réfutent. D'ailleurs ils réaffirment de nombreuses fois leur appartenance à l'Eglise catholique. Saint Augustin Cornelius Jansen A l'époque où cette la réforme arrive en France, grâce à un proche de l'évêque d'Ypres, Jean Duvergnier de Haurrane. [...]
[...] De nombreux magistrats, nobles et savants rejoignent alors le mouvement. L'ordre des Jésuites ainsi que le pouvoir royal est hostile au jansénisme, en effet pour eux cela représente un mouvement politique de l'opposition. En 1642 et 1653 certains écrits de Jansénius sont condamnés par le pape. C'est alors qu'Antoine Arnauld et Blaise Pascal réagissent vivement, il y a alors une grande opposition entre Les jansénistes et les jésuites, les Provinciales de Pascal témoignent de cette époque. Mais en 1709, Louis XIV sous la pression des Jésuites fait arrêter les religieuses de Port-Royal et fait raser le couvent un an plus tard. [...]
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