Pourquoi le programme de terminale littéraire peut-il rattacher "Jacques le Fataliste et son maître" au domaine "Littérature et débats d'idées" ?

Résumé du document

Le roman de Diderot fut un roman très critiqué depuis ses dernières années. A l'heure actuelle au contraire, on en fait surtout l'éloge. Souvent considéré comme un anti roman cette oeuvre de Diderot reste l'une des plus complexes à lire. Mêlant plusieurs histoires toutes différentes les unes des autres, l'autre à travers les deux personnages de Jacques et de son maître fait apparaître ses idées de philosophe des Lumières. En faisant dialoguer ses personnages, un auteur fictif ainsi qu'un lecteur, les histoires de ce roman peuvent mener à des débats d'idées tout aussi différents les uns que les autres. Il est donc intéressant de se demander pourquoi ce roman de Diderot peut être rattaché au domaine "Littérature et débats d'idées".

Nous verrons donc dans un premier temps en quoi cette oeuvre peut être rattachée à la littérature dans une classe de terminale littéraire. Puis, dans un second temps, nous verrons en quoi ce roman dénonce des moeurs de la société et donc mène à des débats et échanges d'idées (...)

Extraits

[...] Jacques le Fataliste est un roman original qui mène à la réflexion, la remise en question et au débat d'idée ce qui permet de le rattacher au domaine Littérature et débats d'idées De plus, pour cela, le fatalisme joue un rôle très essentielle. Pour conclure, nous pouvons dire que Diderot a fait preuve de beaucoup de talent dans la réalisation de ce roman. Il reste complet dans sa façon d'amuser les lecteurs, tout en dénonçant des faits, les mœurs de la société qui mène encore aujourd'hui restent d'actualité. On peut donc rattacher cette œuvre au domaine Littérature et débats d'idées étudié en classe de Terminale Littéraire. [...]

[...] Les critiques littéraires, les spécialistes de la littérature se sont demandées si Jacques le fataliste et son maître pouvait être considéré comme un anti roman. On remarque dès le début la volonté de l'auteur rompre avec le style traditionnel du roman. Il ne donne aucune description des personnages, aucun réel portrait de Jacques ou encore de son maître. Il laisse aux lecteurs le soin de se faire lui même une image des personnages. On remarque également qu'il y a très peu de portrait (seulement trois) : Plus de portraits mon maître, je les hais à la mort est une phrase prononcée par Jacques et qui montre combien Diderot était contre ce procédé. [...]

[...] Pourquoi le programme de terminale littéraire peut il rattacher Jacques le Fataliste et son maître au domaine Littérature et débats d'idées ? Le roman Jacques le Fataliste et son maître de Diderot fut un roman très critiqué depuis ses dernières années. A l'heure actuelle au contraire, on en fait surtout l'éloge. Souvent considéré comme un anti roman cette œuvre de Diderot reste l'une des plus complexes à lire. Mêlant plusieurs histoires toutes différentes les unes des autres, l'autre à travers les deux personnages de Jacques et de son maître fait apparaître ses idées de philosophe des Lumières. [...]

[...] La présence de didascalies nous renvoie au genre théâtral. Ce roman en lui même est composé de plusieurs histoires : histoire de Madame de la Pommeraye, histoire du Marquis des Arcis mais l'histoire qui reste la plus souvent citée tout au long du roman c'est celle des amours de Jacques. A travers le voyage des deux personnages Jacques et son maître, l'auteur et le lecteur ainsi que ceux rencontrés en chemin : l'aubergiste, le marquis des Arcis Diderot fait apparaître un roman fascinant qui est étudié en terminale littéraire pour justement son aspect nouveau et original. [...]

[...] Elle est très critiquée à travers cette histoire : libertinage, abus de pouvoir tout est dénoncé. De plus, on remarque que quelque fois es deux personnages, Jacques et son maître jouent un rôle important dans la démarche de Diderot. Ces histoires contées tout au long du récit permettent de montrer les idées de Diderot. Il arrive comme pour l'histoire de Madame de la Pommeraye que Jacques et son maître ne soient pas d'accord et donne raison à l'une plutôt qu'à l'autre. Pour le lecteur qui lit l'œuvre cela peut mener à un débat d'idée. [...]