Cette scène de reconnaissance est parallèle avec Les Fourberies de Scapin.
Scapin et Mary ont en effet la même situation sociale ainsi qu'une conduite irrespectueuse. Dans cette pièce, on remarque aussi une inversion des rapports de force maître-valet (...)
[...] La cantatrice chauve (Ionesco) Scène V La scène V est une tirade en présence de Mr et Mme Martin. Le discours dominant est explicatif : Marie donne une explication rationnelle de type déduction policière, qui vient contredire tous les arguments donnés par les Martin. Origine de la scène IV : un jour, Ionesco perd sa femme dans le métro : quand ils se retrouvent, ils jouent la scène de reconnaissance, cela donne une origine biographique. La scène IV est une parodie de scène de reconnaissance où l'on trouve une exagération grotesque. [...]
[...] Dans la scène IV de la Cantatrice chauve, les Martin se basent sur des éléments concrets (édredon vert, numéro de porte ) pour se reconnaître. Tandis que dans la scène 11 de l'acte III des Fourberies de Scapin, l'élément concret et un bracelet. L'aboutissement de la scène cinq donne une fin peut-être trop heureuse et prouve ainsi une parodie bien montée. On retrouve un équilibre amoureux et social rétabli. Il n'y a en effet pas de subversion. Marry remet alors en cause la scène de reconnaissance donc la fin heureuse et l'équilibre social. [...]
[...] On retrouve ici le triomphe de la logique. Mary dénonce le raisonnement des Martin : il a beau croire Elle a beau se croire et triomphe d'autant plus qu'elle utilise des connecteurs logiques. Cela induit une remise en cause de la logique par ses fondements mêmes. III. La parodie du roman policier On constate tout d'abord plusieurs éléments du champ lexical et à des connotations du roman policier. Premièrement une connivence entre un enquêteur ou détective et le lectorat. Cela est illustré par un aparté : je puis donc vous révéler un secret où elle s'adresse au public. [...]
[...] Enfin on retrouve les aspects d'une enquête : recherche scientifique des preuves et un champ lexical de la démarche scientifique. Mais cette enquête n'est pas menée jusqu'au bout, l'enquêtrice renonce. Cet ultime repère (roman policier) s'autodétruit. Elle nous associe laissons à son abandon. Mary soulève donc un mystère est liée à l'énigme de la vie : qui est qui ? Est-ce bien leur fille ? Ce texte joue sur des références littéraires, scientifiques, cela montre que malgré tout comportement cultivé, réfléchi, rationnelle pour aborder la vie, celle nous échappe. [...]
[...] Elle a beau croire qu'il est Donald : ils se trompent amèrement. Mais qui est le véritable Donald? Quelle est la véritable Elisabeth? Qui donc a intérêt à faire durer cette confusion? Je n'en sais rien. Ne tâchons pas de le savoir. Laissons les choses comme elles sont. (Elle fait quelques pas vers la porte, puis revient et s'adresse au public.) Mon vrai nom est Sherlock Holmes. Elle sort. I. La parodie de la scène de reconnaissance Cette scène de reconnaissance est parallèle avec les Fourberies de Scapin. [...]
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