Introduction au théâtre, Bases théoriques, tragédie, Aristote, Racine, Phèdre, Artaud, Poétique
Règle des 3 unités, caractérisant la tragédie, formulée par Aristote (IV avant J.C) puis Horace (1er siècle avant J.C) et enfin Boileau (XVIIe siècle) qui reprend comme tous les autres auteurs ce qui est basé à l'Antiquité.
[...] Dans les deux cas on a une représentation (mimesis = on mime le réél) Comédie bassesse du sujet bassesse du langage prose De ce fait, le latin est utilisé pour les choses nobles tandis que le français, l'italien sont utilisés pour des choses du quotidien, des choses intimes. Cela nous ferait même penser à la question qui se pose avec l'arabe (langue officielle, qu'on emploie dans des discours officiels) et le dialecte (langue basse, de l'intime). "Le fait qu'elle a un mètre uniforme et qu'elle a une narration les rend différentes". Autre critère : la narration. Syn. Narration = récit. [...]
[...] "la calomnie n'irait pas à une princesse" Il repose donc la faute sur la nourrice (la bassesse = nourrice, c'est moins grave que la nourrice fasse cela que Phèdre) Lettre de Ionesco (1966) pas lu ni analysé 51:00 NV notion de genre Le théâtre et son double, A.Artaud : idée d'un théâtre pétrifié (de pierre) : oppostion d'un théâtre immobile avec des personnages très conventionnels (représentations du XVIIe) et le VRAI théâtre décrit par Artaud qui bouge et qui se sert d'instruments vivants (gestes, paroles, sons, feu, cris et toute la nécessité de mettre de la musique, des manifestations corporelles très fortes, de la dance etc . ) En Occident, on sépare généralement les Arts : le théâtre, la dance, la musique etc . comme si c'était des choses qui n'avaient rien à voir alors que Selon Artaud dans beaucoup d'autres cultures notamment celle des traditions de l'extrême Orient toutes ces choses se retrouvent en même temps sur la scène. [...]
[...] Douleur, destruction = mort, suicide. Chaque fin de tragédie est funeste, elle est marquée par la mort. Ce qu'il y a de commun entre l'épopée et la tragédie : Le sujet (hauteur en opposition à la comédie), il s'agit donc de traiter d'Hommes Nobles. Le moyen (elle utilise le grand vers). La tragédie, comme l'épopée en vers et la comédie est écrite en prose. L'épopée est un genre noble car il parle de personnages nobles, Ulysse, des Rois dans un registre lui aussi noble. [...]
[...] Dans "Poétique" il classe ce que peuvent être les différents types d'oeuvres tels que la tragédie, comédie, poésie, épopée. Il essaye de faire le rapport entre l'Art et la vie. S'agit-il d'imiter (la mimesis) ? De créer (poesis) ? 1 er ouvrage sur la littérature. Par ailleurs, la littérature n'existe pas car les textes se transmettent oralement, ils se jouent,cela peut ressembler au cinéma de nos jours "Tout le monde y va, c'est dehors, c'est là ou les gens pleurent, rient, qu'il y a des masques etc" Notion de masque car moins de possibilités d'accessoires et de costumes. [...]
[...] Il écrit cette lettre pour "réajuster le tir" puisque le metteur en scène n'a visiblement pas compris la pièce. Le théâtre et son double, A.Artaud né à la fin du XIXème siècle, révolution de la vision de la représentation du théâtre. Il explique que le théâtre Occidental est complètement vigé et "coincé" et qu'il faut s'inspirer du théâtre Oriental (en particulier Japonais et d'autres formes de théâtres) où l'on voit le corps qui s'exprime vraiment et non pas un théâtre rempli de conventions (sachant qu'il écrit en 1938 et il se base donc sur le théâtre du 17ème, 18ème, 19ème siècle : façon de représenter de façon très classique les choses) Il disait que le théâtre était beaucoup trop loin de la vie et qu'il fallait le révolutionner pour que le spectateur se sente un peu concerné. [...]
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