Les intellectuels au XXe siècle

Résumé du document

Le terme intellectuel peut se situer dans un espace et un temps précis, il s'agit de la France pour l'espace et pour le temps, il s'agit de l'affaire Dreyfus.

L'affaire Dreyfus est un événement qui a mobilisé la France entre 1894 et 1906. Dreyfus est un capitaine de l'armée française, il est accusé d'avoir fourni des documents aux ennemis. Il est jugé et condamné. Émile Zola publie en première page du quotidien l'Aurore une lettre à Mr Félix Faure qui est le Président de la République. Le rédacteur en chef Georges Clémenceau du journal L'Aurore a donné un surtitre à cette lettre au Président de la République, ce surtitre est « J'accuse ». Dans cette lettre, Zolamet en accusation les personnalités civiles et militaires qu'il considère comme coupables d'une injustice qui a engendré l'acquittement du vrai coupable qui est le commandant Esterhazy et qui a vu condamné Dreyfus qui était innocent. À partir de cette publication, va apparaitre des textes qui vont rassembler plusieurs centaines de signatures qui approuvent l'initiative de Zola avec son texte « J'accuse ». Les signatures demandent la révision du procès Dreyfus. Dans les signatures, on trouve des enseignants, diplomates, artistes, écrivains, musiciens, professions libérales.

Extraits

[...] Durkheim va poser la question de la raison d'État. Il dit qu'il n'y a pas de raison d'État qui puisse excuser un attentat contre les personnes quand les droits de la personne sont au dessus de l'État Du côté des antidreyfusards, BARRE est l'introducteur du mot nationalisme. À l'époque de la Révolution, le mot nationalisme voulait dire patriote, après la Révolution ce mot est tombé dans l'oubli. C'est à la fin du XIXe que BARRE va réutiliser ce terme de nationalisme. [...]

[...] Elle ne veut dépendre que d'elle-même pour assurer sa subsistance. Elle fait la différence entre le mâle et la femme. Elle dit que cette différence physiologique a servi d'alibi à la domination de l'homme sur la femme. La femme est le produit d'une construction sociale, donc la féminité n'est pas le résultat de la nature, mais de la culture, culture masculine et dominatrice. Elle va nier l'existence de l'instinct maternel, elle dit que c'est le résultat d'une division du travail inégale qui a été décidée par les hommes. [...]

[...] On a des intellectuels qui font partie de ces groupes là. La trahison des clercs Julien BENDA publie un ouvrage intitulé La trahison des clercs BENDA est un écrivain d'origine juive. Dans son ouvrage, il dénonce la trahison des clercs laïques. En fait, il dénonce la trahison des intellectuels. Pour lui, les intellectuels n'ont plus que deux religions : la nation et la classe. Il dénonce donc le fait que les intellectuels sont motivés que par ces deux notions. Pour lui, les clercs ne se fixent pas pour but immédiat un résultat pratique, c'est-à-dire que c'est quelqu'un qui doit vouer un culte à l'art, c'est théoriquement quelqu'un qui place la raison au dessus des passions qui animent le commun des mortels. [...]

[...] Raymond ARON, pars en Angleterre et va t'occuper de la revue La France libre Emmanuel MOUNIER pense que tout est perdu, il essaye malgré tout de détourner la censure, mais va être arrêté en 1942, puis va être relâché, mais il va rester sous surveillance. Le comité national des écrivains a dressé une liste des écrivains indésirables, c'est-à-dire des écrivains qui se sont compromis pendant l'occupation, qui ont collaboré avec l'ennemi. Des procès vont avoir lieu. On a différentes prises de position qui vont avoir leur importance après la guerre. C'est le cas de CAMUS qui veut une justice rapide et efficace. Autre position, celle de François MAURIAC qui défend l'esprit de modération contre une justice expéditive. [...]

[...] La droite est consternée. Albert Camus veut que les Français et les Algériens puissent cohabiter dans un même état, il n'est pas pour l'indépendance, il voudrait que les Français restent là-bas. Camus a dit je crois à la justice, mais je défendrai ma mère avant la justice Ces propos ont été prononcés dans le cadre d'une conférence ou on lui a posé une question sur l'Algérie. D'autres intellectuels vont soutenir l'indépendance algérienne et vont collecter des fonds pour le FLN. [...]